Le parti au pouvoir a investi Paul Kagame, 66 ans, pour le représenter lors du scrutin présidentiel prévu le 15 juillet. Le Front patriotique rwandais a précisé l’avoir élu sans opposition, lors d’un congrès qui s’est achevé samedi 9 mars.

Paul Kagame a déclaré avoir accepté la nomination, en demandant toutefois au FPR de préparer la transition après lui. « Le fardeau de la responsabilité de diriger notre pays peut être considéré comme une fonction d’absorbeur des chocs, compte tenu des défis auxquels nous sommes confrontés quotidiennement. Cela requiert un bon état d’esprit, a-t-il déclaré. J’accepte ce fardeau de responsabilité, mais en faisant un appel à trouver quelqu’un pour me relever de cette responsabilité. »

La candidature de Victoire Ingabire en suspens

L’un de ses rares concurrents devrait être le chef du Parti vert, Frank Habineza. Député de 47 ans, ce dernier n’a obtenu que 0,45% des voix à la présidentielle de 2017. Il est donné troisième par les sondages actuels.

Une autre concurrente possible est Victoire Ingabire, à la tête du mouvement non enregistré Dalfa Umurinzi (Développement et liberté pour tous). Mais elle est à ce stade exclue de la course à la présidentielle en raison d’une condamnation antérieure. Une décision de justice, prévue le 13 mars, dira si elle est autorisée ou non à se présenter à la présidentielle.

Le Rwanda prévoit ses élections présidentielle et législatives le 15 juillet, conformément à une décision l’an dernier du gouvernement d’organiser ces scrutins à la même date. Vingt-quatre femmes parlementaires, deux représentants des jeunes et un représentant des Rwandais souffrant de handicaps seront par ailleurs choisis par des collèges et comités électoraux le 16 juillet. Les candidats pourront faire campagne du 22 juin au 12 juillet, selon la commission électorale.

(Avec AFP)