Selon le bureau national de la statistique, 9000 emplois pourraient être créés par le secteur d’ici 2035. Bien qu’elle puisse créer des centaines d’emplois, l’aquaculture nigériane est encore largement inexploitée, et elle dépense chaque année des milliards de nairas pour importer du poisson.
Les opportunités d’emploi dans la chaîne de valeur de l’aquaculture au Nigeria, existent à petite, moyenne et grande échelle dans les segments de la production de poisson et d’aliments, ainsi que la commercialisation des produits aquacoles.
L’aquaculture représente 3 à 4 % du PIB annuel du Nigeria et son approvisionnement annuel en poisson domestique est d’environ 400 000 tonnes par an.
Au Nigeria, troisième producteur de poissons d’Afrique, la demande annuelle de poissons est estimée à 3,5 millions de tonnes métriques, alors que le pays ne produit que 1,1 million de tonnes métriques, soit un déficit de 2,4 millions de tonnes métriques par an, selon les données du ministère fédéral de l’agriculture.
Afin de stimuler la production locale et de réduire les importations, le gouvernement encourage l’intégration en amont et la production aquacole commerciale pour la consommation locale et l’exportation.