A terme, ce centre de prévention des maladies financé par la Chine, sera érigé sur une surface de 40 000 m2 à Addis Abeba, (Ethiopie) pour un coût global de 80 millions de dollars (65 millions d'euros). Cinq centres régionaux du CDC Afrique seront construits dans cinq autres pays africains (Égypte, Gabon, Kenya, Nigéria et Zambie). L'initiative est née lors de la seconde vague de la Covid-19 en Afrique en 2021.
Après avoir offert à l'Union africaine un nouveau siège en 2012, le CDC Afrique est présenté par Pékin comme le nouveau symbole d'une « communauté de destin sino-africaine plus forte ».
Selon, le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, la réalisation du siège du CDC Afrique est une manifestation du partenariat croissant entre la Chine et le continent.
« Le CDC Afrique aura une importance capitale dans le renforcement des services de santé publique, des capacités de diagnostic, de la préparation à l'atténuation des principaux problèmes de santé en Afrique », a-t-il déclaré.
Doté d'installations de pointe, le siège du CDC Afrique devrait permettre d'améliorer et de renforcer les services de santé sur le continent. S'ériger en défenseur de l'Afrique L'érection de ce centre est un nouveau pied de nez de la Chine à ses rivaux européens.
Pour le ministre chinois des Affaires étrangères, Qin Gang, le CDC Afrique, qui a été construit avec le soutien financier du gouvernement chinois, est un exemple de la coopération florissante sino-africaine.
Par ailleurs, la Chine va poursuivre son plaidoyer pour que l'Afrique décroche un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies et d'autres plateformes internationales. Elle s'engage à soutenir les efforts de l'Afrique pour développer les infrastructures routières et ferroviaires en vue de soutenir l'initiative de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca).