Cette journée est proclamée par l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) le 21 février 2000, et célébrée à cette même date chaque année dans les États membres et au siège de l'UNESCO afin de promouvoir la diversité linguistique et culturelle et le multilinguisme.
Ainsi, pour l’occasion, les responsables de ladite association ont organisé une discussion-débat pour marquer cette journée. Au cours de la rencontre, plusieurs communications ont été données entre autres, l’importance de la langue maternelle sur le point de vue linguistique ; l’importance de la langue maternelle sur le point de vue théologique ; l’importance de la langue maternelle sur le point de vue anthropologique et aussi, un film documentaire sur l’importance de la langue maternelle.
Présent à cet évènement, Djakouti Mitré, Président de l’Eglise des Assemblées de DIEU du Togo a fait le lien avec un verset Biblique à l’instar des Actes des Apôtres 2verset 7 « Ils étaient tous dans l’étonnement et la surprise, et ils se disaient les uns aux autres : voici, ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ? », ceci pour montrer l’importance de la langue qui est un important outil de communication.
« Selon l’UNESCO, plus de 43% des langues parlées dans le monde sont menacées de disparition. Toutes les deux semaines, une langue disparaît pour toujours emportant avec elle tout un patrimoine culturel et intellectuel », a dit le Docteur Jonathan Aboubakari SAMA, Directeur Exécutif de Wycliffe-Togo.
Wycliffe-Togo avec l’appui de ses partenaires s’est donnée comme mission de faire des langues maternelles, un outil de développement. L’objectif majeur c’est d’écrire les langues maternelles et de promouvoir l’apprentissage de la lecture et de l’écriture au sein des communautés.
Pour les responsables de l’association Wycliffe-Togo, « Ecrire une langue, c’est montré que cette langue est douée de moyens au même titre que toutes les autres langues et donc capable d’appréhender les données modernes ».
Wycliffe-Togo est un « bas » de l’Eglise pour atteindre les communautés ethniques avec les écritures dans leurs langues maternelles pour un développement durable avec comme valeurs, la gloire de DIEU parmi les peuples ; la parole de DIEU qui transforme les vies ; l’Eglise ; l’unité spirituelle, la langue maternelle et, la famille.
Elle nourrit comme vision d’ici 2025, un projet de recherche linguistique, de développement de langue, de traduction biblique, d’alphabétisation et de promotion des écritures, commence pour toutes les langues restantes dans le besoin.
La célébration a pris fin par une dégustation des mets locaux.
Charles Yao Yao