Depuis les premiers signes du Covid-19 sur le continent en février dernier, l’OMS a tiré sur la sonnette d’alarme aux pays africains de faire respecter par les populations les gestes barrières.
D’autres gouvernements sont allés plus loin en plaçant tout ou une partie de leur territoire en confinement, ou imposé des couvre-feux.
Si la Tanzanie a fermé les établissements scolaires par contre les gares routières et les marchés sont toujours noirs de monde.
« Dieu protègerait les Tanzaniens du virus », a réaffirmé le président tanzanien le vendredi Saint.
Déjà, les voix dans l’opposition se font entendre en ce qui concerne la gestion de la pandémie dans le pays.
« Je suis mécontent du manque de sérieux du gouvernement, du manque de transparence sur le nombre de cas et de décès, et du déni du président par rapport à l‘épidémie », a déclaré à l’AFP Zitto Kabwe, qui dirige l’un des partis d’opposition en Tanzanie, l’Alliance pour le changement et la transparence (ACT).
Rappelons que la Tanzanie est un pays d’Afrique de l’Est de près de 60 millions d’habitants.
Le pays a déclaré son premier cas de coronavirus le 16 mars dernier et le nombre de personnes infectées est passé en une semaine de 32 à 147 cas et cinq morts lundi.