Il remplace à ce poste, Audrey Azoulay qui occupait ce poste auparavant.
Le Conseil exécutif de l’organisation onusienne qui s’occupe de l’éducation, des sciences, de la culture et de la communication a porté son choix sur Khaled El-Enany. Après le retrait de la Mexicaine Gabriela Ramos, le Congolais Firmin Édouard Matoko, ancien sous-directeur général de l’UNESCO, était en concurrence avec Khaled El-Enany .
Sur les 58 États membres composant le Conseil exécutif, 55 ont voté pour Khaled el-Enany. Lors de la Conférence générale de l’UNESCO, prévue à Samarcande (Ouzbékistan) du 30 octobre au 13 novembre, l’on confirmera l’élection de Khaled El-Enany.
Après la confirmation de l’élection, Khaled el-Enany deviendra le deuxième Africain à occuper ce poste, après le Sénégalais Amadou Mahtar Mbow, en fonction de 1974 à 1987.
Ce parfait francophone, diplômé d'égyptologie à l'université de Montpellier, deviendra alors le premier directeur général de l'Unesco originaire d'un pays arabe, et le deuxième Africain après le Sénégalais Amadou Mahtar Mbow (1974-1987).
"Je souhaite le meilleur au Dr el-Enany pour accomplir sa noble mission", a réagi le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi dans un communiqué, évoquant une "réussite historique" pour son pays.
Khaled el-Enany prendra officiellement ses fonctions le 14 novembre, succédant à la Française Audrey Azoulay, en poste depuis 2017.
Il prend les rênes d'une organisation traversée par une profonde remise en question, accusée ces derniers mois d'être politisée.
Après Israël en 2017, elle a enregistré cette année le départ du Nicaragua, annoncé en mai après l'attribution d'un prix à un journal d'opposition, et surtout des États-Unis, officialisé en juillet par l'administration Trump qui l'accuse de parti pris anti-israélien, de promouvoir "des causes sociales et culturelles clivantes" et de défendre "une feuille de route idéologique et mondialiste".
Le départ des États-Unis ampute non seulement les finances de l'organisation Washington fournit 8 % de son budget total mais encore son prestige.
Khaled el-Enany a promis de s'employer à faire revenir les États-Unis, ce qu'avait réussi à faire Audrey Azoulay en 2023, six ans après la décision de Donald Trump de retirer son pays.
Jery









