Lors d’une conférence Reuters Newsmaker à New York, Gates a souligné les risques auxquels sont confrontés les enfants africains. « Un enfant né dans le nord du Nigéria a 15 % de risque de mourir avant l’âge de 5 ans. Soit on contribue à améliorer la situation, soit on fait comme si cela n’avait aucune importance », a-t-il déclaré.
La Fondation Gates s’est engagée à verser un montant équivalent à celui de 2022, la dernière fois que le Fonds mondial , organisation indépendante à but non lucratif basée à Genève, a collecté des fonds au cours de son cycle budgétaire triennal. Cette annonce intervient dans un contexte de réduction de l’aide publique au développement de la part des gouvernements du monde entier, les États-Unis en tête.
« L’événement Goalkeepers célèbre et cherche à accélérer les progrès vers les objectifs de développement mondial des Nations Unies fixés pour 2030, notamment l’amélioration de la santé et l’éradication de la pauvreté », a déclaré M. Gates.
« Je ne suis pas capable de compenser les coupes du gouvernement, et je ne veux pas créer d’illusion à ce sujet », a-t-il ajouté.
L’Afrique continue de supporter une part disproportionnée du fardeau mondial du sida, de la tuberculose et du paludisme. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, l’Afrique subsaharienne compte près de 70 % des personnes vivant avec le VIH dans le monde, et la région enregistre les taux les plus élevés d’infection et de mortalité liés à la tuberculose.
Le paludisme demeure endémique dans la plupart des pays africains, les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes étant parmi les plus vulnérables. Ces maladies continuent de mettre à rude épreuve les systèmes de santé et contribuent significativement à des décès évitables.
Malgré ces défis, Bill Gates a déclaré qu’il existe encore une opportunité de sauver des millions de vies et d’éliminer certaines des maladies infantiles les plus mortelles d’ici à ce qu’il fasse don du reste de sa fortune en 2045.









