Un moment de reddition de comptes et de transparence, qui marque l’aboutissement d’un cycle intense de consultations électorales.
Accueillant les participants, le préfet de l’Ogou, M. Kodjo Agbéko Noël Ekpé, a salué le choix de la ville au sept collines, Atakpamé, carrefour stratégique de la région des Plateaux, pour abriter ces assises, tout en réaffirmant son soutien à la CENI. La rencontre s’est déroulée en présence du Gouverneur de la Région des Plateaux, le Général de Brigade Dadja Maganawè, du Président du Conseil régional, Komlan Mawuena Gnatcho, et du Maire de la Commune Ogou 1.
Dans son allocution d’ouverture, le président de la CENI, M. Dago Yabré, a rappelé que cette rencontre répond à une exigence légale. L’article 20 du Code électoral, issu de l’ordonnance du 5 novembre 2024, stipule en effet que la CENI doit déposer son rapport général d’activités auprès des institutions concernées dans un délai de soixante jours après la proclamation des résultats définitifs. Or, la succession rapprochée des scrutins n’avait pas permis de respecter ce calendrier après chaque élection. La proclamation des résultats du 6 août dernier a ainsi ouvert la voie à la consolidation et à la validation des rapports.
Les assises d’Atakpamé visent donc à adopter les rapports des élections législatives et régionales du 29 avril 2024, de l’élection des sénateurs du 15 février 2025, ainsi que de l’élection des conseillers municipaux du 17 juillet 2025.
Le président de la CENI a saisi l’occasion pour adresser ses remerciements au Gouvernement pour son appui constant, ainsi qu’aux institutions partenaires telles que les ministères de l’Administration territoriale, de la Sécurité, de l’Économie et des Finances, la Cour constitutionnelle, la Cour suprême, la HAAC, la CNDH et la Force Sécurité Élections. Ses mots de gratitude se sont également étendus à ses collaborateurs et démembrements de la CENI, sans qui ces missions n’auraient pu aboutir.
Ouverts le 11 septembre, les travaux se poursuivront jusqu’au 16 septembre 2025, marquant une étape importante dans la consolidation démocratique du pays. En validant ces rapports, la CENI ferme un chapitre intense de l’histoire électorale récente du Togo et se projette déjà vers les nouveaux défis qui l’attendent, dans la continuité de son rôle d’arbitre impartial et garant de la transparence des scrutins.
Jean-Marc EDRON









