En combinant les prévisions de production de concentré de spodumène issues des deux sites exploités par LMLB, le Mali devrait atteindre 590 587 tonnes de lithium en 2026, se positionnant ainsi au premier rang des producteurs africains.

Détenue à 35 % par l’État malien, la mine de Bougouni renforce la position stratégique du pays sur le marché mondial du lithium, une ressource essentielle à la transition énergétique et à la production de batteries électriques.

Le projet, dont la première phase s’étend sur la période 2024-2027, représente un investissement global de 65 millions de dollars américains (soit plus de 36 milliards de FCFA). Il a déjà permis la création de 500 emplois locaux, un chiffre qui devrait passer à 800 avec le lancement de la seconde phase.

Avec une participation de l’État malien à hauteur de 35 %, ce projet garantit une redistribution équitable des richesses.
Les revenus prévisionnels dépassent 380 millions de dollars sur la durée du projet. En parallèle, la création d’emplois directs et indirects ainsi que de nouvelles infrastructures contribuera à dynamiser les communautés locales.

Selon les autorités, cette initiative s’inscrit dans une vision de gestion souveraine et durable des ressources naturelles, visant à garantir que le peuple malien bénéficie directement des retombées économiques des secteurs stratégiques.

Après la coupure du ruban symbolique et la visite des installations, le Chef de l’État a rencontré les populations locales. Il a évoqué les défis multidimensionnels auxquels le Mali fait face, notamment le terrorisme, la crise énergétique et la défense de la souveraineté nationale.

Le lithium, ressource stratégique pour la transition énergétique mondiale, ouvre de nouvelles perspectives pour le Mali.
En exploitant ce potentiel de manière responsable, le pays ambitionne de devenir un acteur clé dans la chaîne de valeur des énergies propres.