L’événement, organisé conjointement par l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD) et la Commission de l’Union africaine, avec le soutien du gouvernement angolais, rassemble dirigeants africains, investisseurs et partenaires techniques autour du thème : « Capitaux, corridors, commerce : investir dans les infrastructures pour la ZLECAf et la prospérité partagée. »
Ce rendez-vous de haut niveau s’inscrit dans une dynamique panafricaine visant à mobiliser près de 100 milliards de dollars par an, soit environ 1 300 milliards de dollars à l’horizon 2040, pour la mise en œuvre du Plan directeur continental des systèmes électriques et la création d’un marché unique de l’électricité africaine.
L’objectif est de renforcer la connectivité du continent et d’accélérer sa transformation économique grâce à des infrastructures modernes, intégrées et durables.
Aux côtés des autres États membres, le Togo plaide pour un modèle d’investissement public-privé ambitieux, équitable et résilient, capable de consolider la souveraineté énergétique du continent tout en favorisant une prospérité partagée. Cette approche s’inscrit pleinement dans la vision du Président Faure Gnassingbé de faire du Togo un hub logistique et commercial de premier plan en Afrique de l’Ouest, au service d’un développement inclusif et durable.
Dans un message publié à l’occasion du sommet, le chef de l’État a souligné : « Je participe à Luanda, en Angola, du 28 au 31 octobre 2025, au 3ᵉ Sommet sur le financement du développement des infrastructures en Afrique, organisé par l’AUDA-NEPAD et la Commission de l’Union africaine, en collaboration avec le Gouvernement angolais. Ce rendez-vous s’inscrit dans une dynamique panafricaine visant à mobiliser 100 milliards de dollars par an, soit 1 300 milliards à l’horizon 2040, pour la mise en œuvre du Plan directeur continental pour les systèmes électriques et la construction d’un marché unique de l’électricité africaine. Notre pays, le Togo, aux côtés des autres dirigeants africains, plaide pour un modèle d’investissement public-privé ambitieux, équitable et durable, à même de consolider la souveraineté énergétique du continent et de promouvoir une prospérité partagée au service des générations présentes et futures. »
Les travaux de Luanda portent sur les grands axes du développement africain : énergie, eau, assainissement, transport, innovation et mobilisation des capitaux. Les recommandations attendues devraient servir de base stratégique pour une mise en œuvre optimale des projets structurants, notamment ceux liés aux corridors transfrontaliers, à la transformation numérique, à l’hydraulique et à l’accès à l’énergie propre.
Le Sommet de Luanda 2025 réaffirme ainsi la volonté commune des dirigeants africains de bâtir une Afrique unie, connectée et prospère, fidèle à l’esprit de l’Agenda 2063 et à la vision d’une croissance durable portée par ses propres ressources et ses propres ambitions.









