Représenté par le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur, le Professeur Robert Dussey, accompagné du ministre délégué Yackoley Kokou Johnson, le Togo a réaffirmé son engagement en faveur d’une mémoire collective apaisée et d’une justice équitable.
Placée sous le thème « Consolider le cadre normatif dans la lutte pour la justice des victimes de l’esclavage, de la déportation et de la colonisation : contribution du droit international et des mécanismes de l’ONU pour des réparations justes et durables », la rencontre a rassemblé diplomates, experts et représentants d’organisations internationales autour d’un dialogue constructif et porteur d’espoir.
Dans son intervention, le ministre Dussey a salué les progrès réalisés ces dernières années, citant notamment la Déclaration d’Accra de 2023, la décision de l’Union africaine de février 2025 et le second sommet de la CARICOM à Addis-Abeba. Il a insisté sur la portée universelle de la justice réparatrice : « Cette justice n’est dirigée contre personne, elle vise à bâtir un avenir commun fondé sur la vérité, la reconnaissance et la solidarité », a-t-il déclaré.
Les échanges ont mis en lumière les instruments juridiques existants et les mécanismes possibles de compensation, restitution, réparation et cicatrisation des blessures du passé. Les participants ont réaffirmé la pertinence de la Déclaration de Durban et appelé à traduire les engagements politiques en actions concrètes, tout en exhortant l’Union africaine et la CARICOM à jouer un rôle moteur dans ce processus collectif.
En initiant et en coorganisant cette conférence à Genève, le président Faure Gnassingbé confirme l’ancrage du Togo dans une diplomatie de valeurs, centrée sur la mémoire, la justice et la dignité humaine. Cette rencontre internationale s’inscrit dans la continuité des préparatifs du 9ᵉ Congrès panafricain, prévu du 8 au 12 décembre 2025 à Lomé, que le chef de l’État souhaite inscrire comme un jalon décisif du panafricanisme contemporain.









