Le gouvernement tchadien a obtenu un prêt de 16 millions de dollars du Fonds de l’OPEP pour le développement international (OPEC Fund) afin de soutenir la filière rizicole. L’annonce a été faite le 16 octobre dernier par le ministère du Commerce et de l’Industrie.
Cette enveloppe servira à financer la troisième phase du Projet de développement de la riziculture intégrée dans la plaine du Chari-Logone (PDRICL 3), lancé en 2014. Ce programme vise à moderniser la riziculture irriguée dans les régions méridionales et centre-sud du pays à travers la construction d’infrastructures hydroagricoles, de magasins de stockage et d’aires de séchage, tout en offrant un appui technique et matériel aux producteurs.
Bien que les détails sur la mise en œuvre et les zones concernées n’aient pas encore été précisés, cette nouvelle phase devrait consolider la dynamique de croissance de la filière observée ces dernières années.
Selon la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), la production de riz paddy au Tchad a augmenté de 55 % en 2024 pour atteindre 347 000 tonnes, un record historique.
Malgré ces progrès, le pays demeure tributaire des importations, estimées entre 150 000 et 200 000 tonnes de riz usiné par an, pour satisfaire la demande intérieure.
Dans le cadre de son plan “Tchad Connexion 2030”, lancé en juin dernier, le gouvernement ambitionne de quintupler la production nationale pour atteindre 1,62 million de tonnes de riz paddy d’ici 2030, afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et de s’ouvrir à l’exportation.









