L’institution régionale a annoncé l’augmentation de la taille de sa police d’assurance-crédit souveraine de type portefeuille, souscrite auprès d’un consortium d’assureurs internationaux de premier plan.
Désormais portée à 297,6 milliards FCFA, soit environ 454 millions d’euros, cette opération illustre la confiance renouvelée des marchés et le renforcement de la position financière de la BOAD. Selon le communiqué de la Banque, cette initiative s’inscrit dans sa stratégie de distribution du risque et de rehaussement de crédit, en ligne avec les objectifs du Plan Djoliba.
En collaborant avec des assureurs notés entre A- et AA-, la BOAD améliore la qualité moyenne de son portefeuille de prêts, avec l’ambition d’influencer positivement sa notation internationale vers un niveau investment grade. « Ce programme d’assurance-crédit, combiné à la titrisation, est un pilier de notre stratégie de gestion du risque et de rehaussement de crédit. Avec cette extension, le montant total des encours couverts atteint environ 700 millions d’euros, soit 15 % du portefeuille global de prêts », précise la Banque.
Cette évolution constitue un signal fort de la confiance des marchés dans la BOAD, reconnue pour son statut de créancier privilégié au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Elle renforce la capacité de l’institution à mobiliser des ressources dans des conditions optimales pour financer les priorités de développement de ses États membres.
Dans une déclaration publiée à cette occasion, Serge Ekué, président de la BOAD, a salué cette avancée comme un levier stratégique majeur :
« L’extension et l’augmentation de cette police d’assurance traduisent la confiance des marchés dans la solidité de nos actifs et la qualité de notre gestion. Ce mécanisme, qui rehausse notre profil de risque et celui de nos emprunteurs, nous permettra de lever des ressources aux meilleures conditions pour financer durablement le développement de nos États membres », a-t-il affirmé.
Pour la BOAD, cette démarche vise à accroître ses marges de manœuvre financières tout en maintenant une gestion prudente et innovante des risques, au service d’un financement durable et inclusif dans l’espace UEMOA.









