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Togo/ Elections municipales 2025: la Cour suprême valide 494 listes, 26 recalées

juin 17, 2025 0 788

À un mois du scrutin municipal prévu pour le 17 juillet 2025, la Cour suprême, juridiction compétente en matière électorale, a officiellement rendu publique la liste des candidatures retenues pour les prochaines élections locales.

Sur les dossiers examinés, 494 listes ont été validées à l’échelle nationale, contre 26 rejetées pour non-conformité aux dispositions du Code électoral.

Cette étape, décisive dans le processus électoral, marque une avancée vers l’organisation effective des municipales. Toutefois, les rejets opérés ont suscité l’attention, tant par leur nombre que par l’identité des partis concernés.

Les raisons ayant motivé les rejets sont variées. La Cour suprême évoque notamment : une composition irrégulière des listes, avec un nombre insuffisant ou excessif de candidats par circonscription ;

la présence de doublons dans les numéros de cartes d’électeurs ; des incompatibilités liées à l’âge des candidats ou à des fonctions non cumulables ; et le non-paiement de la caution électorale, exigée pour toute candidature.

Ces irrégularités, bien que techniques, traduisent des lacunes dans la préparation des dossiers par certains partis, aussi bien de la majorité que de l’opposition.

La vague de rejets n’a pas épargné les grandes formations politiques. Dans la région des Savanes, les listes de l’Union pour la République (UNIR), parti au pouvoir, ainsi que celles de l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI), ont été invalidées dans la commune de Tone 1.

La région de la Kozah connaît également des perturbations : l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) a vu ses listes rejetées dans Kozah 1 et Kozah 2.

Dans le Golfe, circonscription stratégique de la capitale Lomé, la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP) et l’Union des Forces de Changement (UFC) ont été écartées à Golfe 1. Le NID a été exclu à Golfe 2, et le MPDD à Golfe 4.

Mais c’est la région des Plateaux qui enregistre le plus fort taux de rejets. Plusieurs formations y ont été touchées, dont le FDR, ANC, CLE, UFC, DMP et UDS-Togo.

En rappelant les règles du jeu, la Cour suprême insiste sur la nécessité du respect strict des exigences légales, condition sine qua non à la participation démocratique. Cette rigueur vise à garantir la transparence, l’équité et la crédibilité du processus électoral.

Les partis politiques dont les listes ont été rejetées peuvent toutefois introduire des recours, dans les délais légaux impartis. Ces procédures pourraient éventuellement permettre à certains d’être réintégrés dans la course électorale, sous réserve d’une décision favorable de la Cour.

Avec 494 listes validées, la compétition s’annonce vive et pluraliste dans les communes du Togo. Les élections municipales du 17 juillet seront une nouvelle occasion pour les électeurs de choisir leurs représentants locaux et pour les formations politiques de consolider leur ancrage territorial.

Au-delà des rejets et des enjeux politiques, cette étape souligne aussi l’importance de la préparation minutieuse des dossiers électoraux. Les prochaines semaines seront donc décisives, tant pour les candidats que pour les électeurs, appelés à exercer leur droit de vote dans un climat de transparence et de responsabilité.

 

 

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