Les deux médias sont accusés de manquements répétés, déjà signalés et formellement rappelés, en matière d’impartialité, de rigueur et de vérification des faits.
Dans un communiqué, la HAAC souligne que plusieurs émissions récentes ont relayé des propos inexacts, tendancieux, voire contraires aux faits établis, portant atteinte à la stabilité des institutions républicaines et à l’image du pays.
« La HAAC rappelle que le pluralisme des opinions n’autorise pas la diffusion de contre-vérités ni la présentation partiale de l’actualité. Les règles qui encadrent le journalisme au Togo s’appliquent à tous, sans distinction. La liberté de la presse ne saurait être synonyme de désinformation ou d’ingérence », soutient-elle.
La HAAC justifie cette décision par une logique de régulation responsable, soucieuse de préserver l’ordre public, la cohésion nationale et la dignité des institutions.
« Le Togo réaffirme son attachement à une presse libre, responsable et professionnelle, au service de l’information juste et équilibrée », a-t-elle conclu.