Ce projet n'est que la mise en œuvre des décisions prises lors de la 46 ème réunion ordinaire du conseil des Gouverneurs du 4 septembre 2024, collaboration avec la Commission de l’UA sur le processus de création de la banque centrale africaine, rapport d’étape sur la mise en œuvre du Programme de coopération monétaire en Afrique (Pcma) …
Ce projet a le soutien de la BCEAO qui réitère l’engagement à soutenir la promotion de la coopération monétaire et le renforcement de la stabilité sur le continent.
« En faveur de la construction d’un système monétaire africain intégré, stable et résilient, ce rendez-vous constitue un moment propice pour des échanges approfondis et enrichissants sur les enjeux majeurs qui nous interpellent et les perspectives communes qui guident notre action. Il convient de souligner que notre rencontre se déroule dans un contexte international marqué par des incertitudes liées à une montée des tensions commerciales et géopolitiques, une vulnérabilité accrue face aux chocs climatiques et une pression croissante sur la soutenabilité de la dette de nos Etats.
« Les risques géopolitiques se sont transformés en un problème de tarifs (…) Des mesures de représailles au plan mondial qui ont conduit à une fragmentation géopolitique, une inflation beaucoup plus élevée et des échanges en chute. Et, l'Afrique, notre continent, qui a à faire face à des flux d'aides officielles au développement, va également être impactée. le continent devrait en profiter pour se repositionner », a-indiqué Dr Rama Krishna Sithanen, nouveau Président de l’ABCA, Gouverneur de la Banque de Maurice.
L’ABDA est une opportunité qui est donnée pour accélérer le commerce régional, les investissements transfrontaliers et une plus grande intégration dans le continent.
Dans le cadre de de la création de la Banque centrale africaine, l’ABDA travaille en étroite collaboration avec la Commission de l’Union africaine (CUA).
« Pour l'Afrique, les dynamiques externes ont des implications profondes. Nous sommes confrontés à un resserrement des conditions financières mondiales, à une augmentation des coûts d'emprunt, à la volatilité des prix des matières premières qui affecte à la fois les exportateurs et les importateurs, et à des pressions sur les devises. Ces facteurs limitent notre marge de manœuvre budgétaire et exacerbent la vulnérabilité de la dette », a relevé Dr Patrick Ndzana Olomo de la CUA.
L’ABDA compte 41 banques centrales membres. Ces objectifs sont entre autres centrés sur le développement de la coopération entre les banques centrales africaines dans les domaines monétaires, bancaire et financier et la promotion, à l'issue d'un processus chronologique bien défini de convergence, de l'avènement d'une monnaie unique et d'une banque centrale commune en Afrique.