La Coalition pour la Nation, qui regroupe le CPN, l’UDCI, le PIA, le FDCI, le FDP, l’APLCI, le DIR, l’UMPP, l’AID et le LMP, s’est exprimée d’une seule voix par l’intermédiaire de son porte-parole, Zadi Djédjé. Ce dernier a salué les « réalisations indéniables » du régime RHDP, évoquant la stabilité économique, les investissements dans les infrastructures et les avancées sociales obtenues sous l’égide du président sortant.
« Nous insistons pour que Son Excellence Alassane Ouattara se porte candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2025 », a déclaré Zadi Djédjé, assurant que ce soutien n’était dicté ni par des intérêts personnels ni par un calcul électoral, mais par « le sens de la responsabilité nationale ».
Dans une prise de position qui tranche avec la rhétorique dominante au sein de l’opposition, la coalition a également sévèrement critiqué les grands blocs adverses, le PPA-CI de Laurent Gbagbo et la plateforme CAP Côte d’Ivoire. Ces derniers sont accusés de « souffler sur les braises » en dénonçant des irrégularités électorales et en appelant à des manifestations.
« Il ne faut pas jouer avec la paix retrouvée. Appeler à la rue, c’est courir le risque de replonger notre pays dans le chaos », a averti le porte-parole, en réponse aux déclarations récentes de l’ancien président Gbagbo.
Enfin, la question de la radiation de Tidjane Thiam, potentiel candidat du PDCI-RDA, n’a pas été éludée. La Coalition pour la Nation a exhorté les responsables de son parti à « respecter le cadre légal » et à éviter tout comportement susceptible de « compromettre l’ordre républicain ».
Ce soutien inattendu à Alassane Ouattara crée un nouveau clivage dans le paysage politique ivoirien, et pourrait rebattre les cartes à l’approche d’une présidentielle déjà sous haute tension.