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MIATO 2025: La Protection des œuvres artisanales dans le contexte de la Zlecaf

avril 29, 2025 0 514

Au Togo, l’artisanat est un maillon très important  de l’économie et contribue à plus de 18% au PIB. Il a donc un poids significatif sur l’économie et emploie près d’un million de personnes. 

Le Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO) se veut être une rencontre annuelle de concertation et d’échanges entre divers artistes du monde entier.

La 4è édition bat son plein jusqu'au 04 mai prochain, au Centre togolais des expositions et foires (CETEF Togo 2000), réunit des centaines d'artisans venus du Togo, du Burkina Faso et d’autres pays. Elle est placée sous le thème: « Protection des œuvres artisanales : enjeux et défis », et mettra en avant la créativité des artisans tout en sensibilisant à la préservation de leur savoir-faire.

Le thème "La protection des œuvres artisanales" arrimé sur le thème de l'année 2025 a fait l’objet d’un panel le 28 avril 2025. 

Le panel est axé sur le thème : « Protection des œuvres artisanales dans le contexte de la Zone de libre-échange continental africaine (ZLECAf) : enjeux et défis ». Un thème développé par quatre experts et spécialistes à savoir le Directeur général du Bureau togolais des droits d’auteur (BUTODRA), la Directrice générale par intérim de l’Institut national de la propriété industrielle et de la technologie (INPIT), le Directeur général du commerce extérieur et le Chargé de mission du ministre des arts du Burkina Faso.

A l’occasion, les artisans ont été entretenus sur le processus de protection des œuvres artistique et artisanales, la protection industrielle et technologique, les exigences de la ZLECAf et l’expérience du Burkina Faso en matière de labélisation des produits. Par ailleurs, les acteurs publics au niveau des Etats, spécialement au Togo, ont été invités à réfléchir sur la mise en place des stratégies adaptées en termes de financement pour accompagner les entreprises artisanales.

Selon le modérateur du panel, Joël Henry Damparou, chef division à la Direction secteur privé/ Département du développement de l’entreprise et de l’économie numérique de la Commission de l’UEMOA, il est important pour un artisan de protéger son œuvre avant de pouvoir profiter des avantages de la ZLECAf qui est un marché unifié sur lequel il y a plusieurs défis notamment la concurrence qui est liée à la qualité du produit ainsi qu’à sa protection.

« La protection intervient pour donner plus de chance au produit d’accéder facilement au marché et d’être vendu. La ZLECAf c’est aussi le lieu où il y aura des produits falsifiés, contrefaits et similaires, d’où l’importance pour l’entreprise artisanale de protéger son produit pour avoir la chance de profiter de tous les avantages y afférents avant qu’il ne tombe dans le domaine public », a-t-il laissé entendre.

La prochaine communication est prévue sur le thème : « Processus de certification et de labélisation des produits artisanaux ».

En rappel, malgré l'importance du secteur, les artisans sont confrontés à des défis majeurs, notamment en matière de commercialisation de leurs produits, ce qui freine leur croissance et limite l'impact économique de leur travail.

Cependant, bon nombre d'artisans, souvent isolés ou dépourvus de ressources nécessaires, peinent à écouler leurs produits tant sur le marché national qu'international. Cette situation freine leur expansion et les empêche de tirer pleinement parti de leur potentiel économique.

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