La Gambie a abrité à cet effet, en mars 2025 une rencontre régionale de la Cédéao, ayant pour objectif de faire du tourisme un secteur inclusif, résilient et transformateur, qui favorise l’intégration régionale et le développement économique durable en Afrique de l’Ouest.
Le but est de favoriser l’atteinte de 10 millions de touristes intra-communautaires d’ici 2029, dans le cadre de la politique régionale du tourisme Ecotour (2021-2030).
Dr Anthony Elumelu, directeur du secteur privé de la Cedeao, a annoncé l’ambition de la région d’attirer 10 millions de mouvements touristiques intra-communautaires chaque année d’ici 2029.
Le Dr Anthony Elumelu souligne la nécessité de mettre en œuvre des politiques cohérentes, avec des actions concrètes et inclusives, notamment pour les jeunes, les femmes et la compétitivité régionale. Cela implique des normes harmonisées et une coopération transfrontalière renforcée, essentielle pour l’efficacité de cette stratégie.
Les travaux de cette rencontre entrant dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique Régionale du Tourisme (ECOTOUR 2021–2030) ont abouti à plusieurs recommandations. C’est, notamment, la décentralisation des futures sessions de formation afin d’inclure les communautés rurales et frontalières comme acteurs clés de la mobilité régionale. Cette politique touristique entend renforcer le tourisme intra régional et améliorer la compétitivité du secteur dans la sous-région.
Son but est de garantir une contribution d’au moins 12 % du tourisme au PIB des États de la CEDEAO, souligne le communiqué. Selon le document, les participants, notamment les professionnels du tourisme et les décideurs politiques issus des Etats membres de l’organisation sous-régionale, ont également recommandé un renforcement de la coopération avec les autorités en charge de l’immigration et de la gestion des frontières. Ils préconisent l’introduction de simulation d’exercices transfrontaliers pour évaluer l’efficacité opérationnelle du Protocole de la CEDEAO sur la libre circulation des personnes, des biens et des services.
Les participants ont également souligné l’importance d’une approche coordonnée et multisectorielle pour lever les obstacles à la mobilité, à la croissance des entreprises et au développement des Micros, petites et moyennes entreprises (MPME). Ainsi, la coopération avec les services d’immigration et les autorités frontalières a été identifiée comme essentielle pour accélérer la mise en œuvre des instruments régionaux.
« La CEDEAO ouvre la voie à un secteur touristique plus résilient, interconnecté et prospère qui stimulera le développement durable et la prospérité dans toute la région en contribuant à hauteur d’au moins 12% au PIB des Etats membres », ont rapporté les médias citant la commissaire aux Affaires économiques et à l'Agriculture de la CEDEAO, Massandje Touré-Litsé.