La politique mise en œuvre par Faure Essozimna Gnassingbé reconnaît depuis le début qu'il existe de nombreux défis, nécessitant des stratégies adaptées pour assurer un système de santé plus résilient et accessible à tous. Des programmes phares adaptés à la situation sont donc trouvés.

L'augmentation continuelle du budget de la santé et la mise en place de l'Assurance maladie universelle (AMU) sont des actions évocatrices. Pour assurer leur pérennité, l'État trouve impératif de renforcer la mobilisation des ressources internes, notamment par une fiscalité plus efficiente et une gestion optimisée des fonds publics.

L'implication accrue du secteur privé contribue aussi à diversifier les sources de financement, le gouvernement ayant pris sur lui de bâtir le pays avec tous ses fils et filles. Dans le cadre des partenariats public-privé (PPP), sont devenues effectives la construction et la réhabilitation de nombreux centres de santé, améliorant la couverture sanitaire, notamment en milieu rural.

Un accent est mis sur leur équipement en matériel médical de pointe et sur la formation continue du personnel soignant pour répondre aux exigences d'une prise en charge efficace.

C'est l'année 2024. Elle marque une phase importante pour le secteur de la santé parce que c'est au cours de celle-ci que la grande innovation, qui est l'entrée en vigueur de l'Assurance maladie universelle, a été lancée.

Elle se veut une véritable avancée vers la couverture santé universelle. Le système, géré maintenant par l'Institut national d'assurance maladie (Inam) et la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS), garantit de façon progressive l'accès aux soins pour tous les résidents, indépendamment de leur statut socioéconomique.

La même année, le gouvernement a distribué des équipements médicaux à 160 hôpitaux, d'une valeur totale de près de 20 milliards de francs CFA. Ils comprennent 7 000 lits d'hospitalisation, du matériel de laboratoire, des ambulances médicalisées… Autant d'appareils qui visent à moderniser les infrastructures et à améliorer la qualité des soins.

Au rang des plans stratégiques conçus et dont le but est d'améliorer le système de santé se trouvent le Plan national de développement sanitaire (PNDS 2017-2022) et, plus récemment, le PNDS 2023-2027. Ce dernier continue de servir de cadre programmatique pour les interventions. Le pays met les bouchées doubles pour mieux contrer les maladies transmissibles et celles non transmissibles.

Sur insistance du travail du ministère de la Santé, une répartition équitable des ressources humaines et financières est davantage obtenue. C'est dans ce climat sain que le gouvernement envisage d'optimiser le programme Wezou, de construire des centres de santé mère-enfant et de relever d'autres défis.

D'ici quelques années, comme l'espèrent les dirigeants, l'accès aux soins doit être facile, moins coûteux, avec une solidarité à toute épreuve.