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La rigueur dans la reddition des comptes, une politique de développement embrassée au Togo

avril 01, 2025 0 347

Au Togo, la reddition des comptes s'impose progressivement comme un pilier de la gouvernance. Inscrite dans les politiques publiques, cette démarche vise à renforcer la transparence, à améliorer la gestion des ressources et à instaurer une culture de responsabilité dans l'administration.

À travers des réformes institutionnelles et des initiatives de contrôle, le pays entend consolider un modèle de développement fondé sur l'intégrité et la participation citoyenne.

Depuis plusieurs années maintenant, le gouvernement multiplie les actions pour promouvoir la reddition des comptes. La création de structures comme la Cour des comptes et la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Haplucia) témoigne de cette volonté d'assainir la gestion publique.

Ces institutions ont pour mission de contrôler l'utilisation des fonds publics, d'identifier les irrégularités et de proposer des mesures correctives. Par ailleurs, la publication régulière des rapports d'audit et des bilans de gestion permet aux citoyens et aux partenaires internationaux d'avoir un regard critique sur l'affectation des ressources publiques. Cette transparence accrue renforce la confiance dans les institutions et favorise un climat propice aux investissements.

Ainsi que le souhaite la loi organique relative aux lois de finances, le gouvernement a présenté aux députés, dans la première moitié du mois de mars 2025, les projets de loi de règlement des exercices 2020 et 2021. Il s'agit d'une étape cruciale pour garantir la transparence et la bonne gouvernance, des valeurs nécessaires pour la prospérité.

L'examen des comptes publics a donc révélé des résultats budgétaires meilleurs que les prévisions faites initialement. Pour ce qui est de l'exercice 2020, on note un excédent budgétaire de 102,8 milliards de francs CFA, contre un déficit prévu de 301,3 milliards.

En ce qui concerne l'exercice 2021, les pouvoirs publics se sont rendus compte de l'excédent de 27,3 milliards, alors qu'un déficit de 215,7 milliards de francs CFA était anticipé.

Les performances ci-dessus indiquées sont la résultante de la rigueur du gouvernement dans la gestion des finances publiques, en dépit du contexte économique mondial qui n'est pas tout le temps exempt de remous à cause de plusieurs facteurs.

Par conséquent, en pleine dynamique positive de la maîtrise des déficits budgétaires, les résultats font voir les efforts louables de l'État à maintenir la stabilité du cadre macroéconomique, à soutenir la croissance nationale, à renforcer la résilience de l'économie face aux défis mondiaux, comme inscrit dans la Feuille de route gouvernementale qui vise à moderniser les infrastructures et à dynamiser le tissu économique national.

Les autres objectifs poursuivis sont l'optimisation des ressources publiques, avec une diversification des sources de financement ; l'accroissement des investissements structurants ; une meilleure mobilisation des recettes publiques…

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