A cette occasion, le Directeur général de la société est représenté par son conseiller juridique, Issifou Djoulila qui est également la personne responsable des marchés publics. Celui-ci a transmis les félicitations de son Directeur à tout le personnel féminin présent pour la circonstance et les a encouragées à redoubler d’ardeur dans le travail pour mériter davantage la confiance de la hiérarchie qui veille au quotidien sur le respect du cahier de charge de chaque employé.
Au programme de ce jour, la gente féminine de la SAFER a bénéficié d’une riche communication préparée et livrée par 04 de leurs collègues du poste de péage de Davié. Il s’agit de Johnson Amaeva, cheffe d’équipe ; de Nimon-Toki Lidao, Issa–Touré Amina, Tonawan Solim, caissières. La communication est suivie d’un débat enrichissant avant de prendre la route pour offrir des dons en vivres et non vivre à l’orphelinat La Solution situé à l’entrée d’Adéticopé. C’est donc une innovation de taille si l’on essaie de revoir le contenu des célébrations précédentes qui se résumaient pratiquement au cocktail au sein de la direction.
Le thème retenu pour cette année au plan national est « Pour toutes les femmes et filles : droit, égalité et autonomisation ». Les quatre communicantes l’ont bien compris et l’ont exploité pour l’intérêt de leurs consœurs au rang desquelles, des cheffes de service, des cheffes de postes, des assistantes de services, une chargée de communication, des secrétaires etc.
Pour elles, ce thème reste une opportunité de réfléchir sur les progrès réalisé en matière d’égalité de sexes, mais aussi sur les défis qui persistent. Le droit des femmes et des filles sont une composante essentielle des droits humains universels. Ces droits incluent la liberté de vivre sans violence, d’accéder à l’éducation, de travailler, d’avoir une protection juridique et de participer activement à la vie politique et sociale.
Toutefois, les inégalités importantes persistent malgré les progrès réalisés au fil des décennies et de nombreuses femmes et filles de par le monde continuent de se battre pour faire respecter leurs droits fondamentaux notamment le droit à l’éducation, à la santé, à la sécurité et à la protection, à la justice et à l’égalité devant la loi etc.
Les présentatrices estiment que des défis spécifiques au secteur routier où la SAFER opère occupent une bonne place. Il s’agit de la faible représentation des femmes qui sont peu nombreuses dans les métiers techniques ou de gestion liés aux infrastructures routières mais aussi un accès limité aux formations spécifiques. Les femmes plaident dans ce sens pour que la SAFER leur accorde des possibilités afin qu’elles puissent contribuer pleinement au développement du réseau routier national.
L’autonomisation de la gente féminise est un concept majeur et essentiel mis en avant pour la célébration de la journée du 08 mars. Une occasion de sensibiliser le public sur les défis auxquels les femmes et les filles et de promouvoir l’égalité des sexes.
Dans la pratique, l’autonomisation se traduit par le renforcement de la capacité des femmes et des filles à prendre des décisions concernant leur vie, à accéder à des ressources et à participer pleinement à la vie de la société. Les femmes de la SAFER soulignent dans ce sens qu’offrir un accès équitable à l’éducation permet aux femmes et aux filles d’acquérir les compétences nécessaires pour réussir dans divers domaines y compris l’économie et la politique.
De même, l’accès à des soins de santé de qualité est capital pour le bien être des femmes et des filles. Il faudra également encourager l’entreprenariat féminin et l’accès à des emplois décents pour aider les femmes à devenir financièrement indépendante.
L’épanouissement de la femme passe aussi par sa participation dans le monde politique. Une augmentation de la représentation des femmes dans les instances décisionnelles peut contribuer à la prise en compte de leurs besoins et intérêts dans les politiques publiques. La journée du 08 mars constitue une opportunité à la lutte contre les stéréotypes en promouvant plutôt une culture d’égalité et de respect.
Blandine M. (MEGA INFO)