Le vendredi 07 mars 2025, une séance de travail s’est déroulée à la direction à Lomé et a réuni les régisseurs venus de tous les postes de péage pour bénéficier des instructions et des conseils du premier responsable de la société dans l’objectif de maintenir les bonnes pratiques professionnelles dans l’exercice de leur mission.
La SAFER compte au total 80 régisseurs dont 76 sur les postes de péage et 04 à la direction. A cette occasion, le Directeur général, entouré de ses collaborateurs, a insisté sur la nécessité d’aimer et de bien faire le travail qui est confié à chacun, car, précise–t- il, de la rigueur et de l’efficacité des régisseurs, dépendra la capacité dans la mobilisation des recettes. Celui-ci joue un important rôle par la synthèse qu’il établit entre la déclaration d’un caissier à la fin d’une vacation et les données de la vidéo surveillance.
A la fin de la séance d’échanges avec le directeur général, tous disent avoir beaucoup appris et s’engagent à améliorer la prestation en restant surtout concentré à l’heure de service pour des résultats plus efficaces. Pour la circonstance, le Directeur général avait à ses cotés, trois chefs de service et un chef de cellule. Il s’agit de M. Kpéto Yao, chef service exploitation des postes de péage et pesage ; M. Tyr Tardji, auditeur interne et Ameyadji Yao Allognon, chef service financier et comptable.
« Nous avons la mission de vérifier et d’assurer l’état des recettes collectées en termes de droit d’usage de la route à travers les postes de péage. Périodiquement, le directeur général nous convoque pour nous rappeler nos responsabilités. A chaque occasion, le premier responsable nous invite, en tant que régisseurs, à plus de rigueur et de professionnalisme. Le service que nous assumons est d’une importance capitale. Notre obligation est donc de bien faire notre travail afin de maintenir le cap dans la mobilisation des ressources financières dont dépend l’entretien routier. Ce 7 mars encore, nous avons bénéficié des conseils de notre employeur qui veille au grain pour que les objectifs soient atteints », explique la régisseuse Logosu-Teko Christelle, en poste au péage d’Akato Viépé (Préfecture du Golfe).
Le fonctionnement normal d’un poste de péage nécessite un maximum de professionnalisme et de rigueur. C’est ce à quoi le Directeur général s’atèle tous les jours et ne ménage aucun effort pour amener le personnel à garder en esprit et à mettre en pratique les principes cardinaux de leur responsabilité.
« Nous sommes très heureux une fois encore d’avoir échangé avec le directeur général qui nous a prodigué d’utiles conseils pour améliorer nos performances dans la gestion de la régie au niveau des postes de péage. Nous mettons en pratique les instructions reçues afin de contribuer valablement à l’atteinte des objectifs assignés à la SAFER. Les échanges ont majoritairement porté sur la responsabilité du régisseur et son devoir dans l’exercice de son boulot. Nous contrôlons les vacations de chaque caissier et rendons fidèlement compte des états dans l’objectif de sécuriser entièrement les recettes collectées », a laissé entendre Mlle Nabiema Afissetou, régisseuse au poste de péage d’Atétou (Préfecture de la Kéran).
Le principe permanemment appliqué par la SAFER reste le travail bien fait pour l’intérêt de la République et les citoyens qui l’habitent. Les régisseurs l’ont bien compris et s’engagent à plus de dévouement et de concentration.
« Nous avons bénéficié ce jour des conseils et instructions fermes du directeur général, M. Sylvain Outchantcha. Il nous a exhortés, comme par le passé, d’aimer le travail qui nous a été confié et de le faire avec beaucoup de concentration. L’importance de la cellule de la régie à la SAFER n’est plus à démontrer. Une fois au retour à mon poste, je me fais le devoir de redoubler d’efforts en termes de rendement en essayant d’être plus concentré qu’avant. Le cellule régie joue un rôle de contrôle au niveau de la vidéo surveillance. Notre travail permet de vérifier le trafic en tenant compte des différentes catégories de véhicules. A travers la vidéo surveillance, nous faisons un rapport de synthèse. Nous comparons la déclaration des caissiers à celles de la vidéo surveillance pour sortir une conclusion », confie M. Agbo Edem, régisseur au poste de péage d’Evou Apégamé (Préfecture d’Amou).
Le personnel d’un péage au Togo comprend un chef de poste, les chefs d’équipe, les caissiers, les régisseurs, les techniciens des équipements électriques, les informaticiens, les agents de surface ainsi que la sécurité. Tous travaillent dans un esprit à obtenir les résultats attendus pour le bon état des routes. Les régisseurs ont une mission délicate au sein de ce personnel.
« La mission des régisseurs est très délicate car elle consiste à sécuriser les recettes. Leur présence devant le directeur général ce jour répond à un objectif de renforcement de capacités pour une meilleure performance. Il leur a été rappelé les valeurs fondamentales et cardinales devant guider le travail d’un régisseur à un poste de péage. La séance a permis également d’insister sur les points qui peuvent porter préjudice à la mission d’un régisseur. Ce sont des rencontres périodiques qui ont pour but d’attirer l’attention de chaque acteur sur l’importance de son rôle. Pour ce qui concerne la régie, il faut retenir que tous les postes de péage sont équipés de caméra et de la vidéo surveillance. Les images sont captées et transmises à la régie. Les régisseurs retracent tout le trafic sur un poste lors de chaque vacation. Après ce travail, les données sont transmises à la cellule située à la direction pour confronter la déclaration des caissiers et dégager la crédibilité sur les recettes collectées. C’est le processus normal exigé par l’attribution », détaille le chef cellule Hamzé Badibalaki, chargé de la gestion des vidéo – surveillances.
Pour rappel, les postes de péage à ce jour gérés par la Société Autonome de Financement de l’Entretien Routier sont installés dans toutes les régions économiques du pays et sur les voies principales où l’importance du trafic cause souvent la dégradation des fois prématurée du réseau. Au nombre desdits postes, on a les péages de Davié, de Vodougbé, d’Aképé, d’Aképédo, d’Akato Viépé, de Kpomé dans la région Maritime ; les péages de Notsé, d’Adéta et d’Evou Apégamé dans la région des Plateaux ; le péage de Sotouboua dans la région Centrale ; les péages d’Aléhéridè, de Kémérida, de Défalé, d’Atétou, de Djabignon dans la région de la Kara ; les péages de Mango et de Ponio dans les Savanes.
Uriel EGNANG (MEGA INFO)