Selon les informations concordantes, à travers ce mouvement d'humeur, ils veulent se faire entendre pour triompher la revendication de leurs droits,
Dans une nouvelle mobilisation le 20 février 2025, ils dénoncent le manque de considération de leurs interlocuteurs et appellent à une action plus ferme pour défendre leurs droits.
Selon le collectif, les discussions engagées avec les autorités universitaires n’ont abouti à aucun résultat concret. « Le moratoire de discussions n’a abouti à rien d’autre que des moqueries », déplorent-ils, soulignant que leurs revendications, qu’ils considèrent comme des acquis, ne devraient pas être sujettes à négociation.
Les faits remontent à 2011. À l’époque, un accord avait été signé entre les enseignants, le personnel administratif et l’État. ''Certes, la plupart des promesses ont été réalisées, mais il reste encore des reliquats. Il n’y a eu que des promesses qui n’ont jamais vu le jour'', confie une source proche des enseignants.
La deuxième revendication porte sur la revalorisation de la valeur indiciaire salariale de 5 et 10 % et l’allocation de 10 000 FCFA pour les frais de transport. Cette mesure, annoncée par le Chef de l’État en septembre 2022, visait à aider les agents de l’État à faire face à la hausse du coût de la vie. Cependant, le personnel de l’Université de Lomé n’a toujours pas bénéficié de cette revalorisation, ce qui suscite une profonde frustration. En outre, les manifestants réclament le versement des 60 000 FCFA octroyés à titre exceptionnel par le Chef de l’État à tous les agents de l’État en décembre 2024. Cette prime de fin d’année, destinée à soulager les fonctionnaires, n’a pas été accordée aux personnels de l’Université de Lomé.
Selon certaines informations, le personnel enseignant (PER) et administratif et technique (PAT) de l’Université de Lomé ne serait pas considéré comme tt koi ky ttcomme faisant partie des agents de l’État concernés par ces mesures présidentielles. Une situation qui alimente davantage leur mécontentement.
« On estime que nous ne faisons pas partie de la fonction publique. Or, parmi nous, certains sont recrutés par l’État et d’autres par l’Université elle-même. En plus, la question que posent les enseignants est de savoir si dans un pays, il existe deux valeurs indiciaires ? », explique une autre source anonyme.