Ce projet, soutenu par le Centre du Commerce International (ITC) et financé par la coopération allemande, vise à identifier et lever les barrières entravant le commerce international. La cérémonie de lancement a été présidée par M. Comlan Nomadoli Yakpey, secrétaire général du ministère du Commerce, représentant le ministre.

M. Yakpey a souligné que cette initiative s’inscrit dans la vision du gouvernement togolais de favoriser un environnement commercial plus attractif et compétitif. Il a mis l’accent sur les obstacles majeurs auxquels font face les entreprises togolaises, notamment les lourdeurs administratives, le manque de transparence et certaines pratiques discriminatoires.

« La mise en œuvre efficace de ce mécanisme nécessite un engagement collectif pour lever ces barrières et garantir un commerce plus fluide », a-t-il déclaré. Il a également rappelé que ce projet cadre avec les ambitions de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et s’inscrit dans la feuille de route du gouvernement pour dynamiser l’économie togolaise.

Un levier essentiel pour la compétitivité des entreprises togolaises

Prenant la parole, José Symenouh, président de la CCI-Togo, a insisté sur l’importance de ce mécanisme pour les opérateurs économiques. Il a affirmé que la relance du MAOC permettra d’identifier et de résoudre rapidement les entraves aux échanges commerciaux, tout en facilitant un dialogue structuré entre les secteurs public et privé.

« Le commerce est le moteur du développement économique et un élément clé de l’intégration régionale et internationale. Toutefois, nos entreprises rencontrent encore trop souvent des obstacles administratifs et réglementaires qui freinent leur expansion. C’est pourquoi nous devons nous mobiliser pour lever ces barrières et assurer un accès plus fluide aux marchés, notamment dans le cadre de la ZLECAf », a-t-il déclaré.

Il a également insisté sur l’importance de la plateforme numérique du MAOC, qui permet aux entreprises de signaler en temps réel les difficultés rencontrées et de bénéficier d’un accompagnement pour leur résolution. « Ce dispositif est un outil précieux au service du secteur privé. Nous appelons donc tous les opérateurs économiques à l’utiliser activement afin d’en maximiser l’impact », a-t-il ajouté.

Une coopération renforcée pour une mise en œuvre efficace

La relance de ce mécanisme a été rendue possible grâce à un Accord de Partenariat Financier signé entre la CCI-Togo et le Centre du Commerce International. Cet accord vise à renforcer les capacités du secteur privé togolais à travers des formations, des accompagnements techniques et des initiatives facilitant l’exportation. « Ensemble, nous devons œuvrer pour un Togo plus compétitif et attractif sur la scène régionale et internationale », a affirmé José Symenouh.

Les parties prenantes, dont la coopération allemande et les institutions internationales présentes, ont réaffirmé leur engagement à accompagner la mise en œuvre du MAOC. Elles ont également salué cette initiative, qui constitue une avancée majeure pour la facilitation des échanges commerciaux et la compétitivité des entreprises togolaises.

Avec cette relance, le gouvernement togolais et ses partenaires ambitionnent de faire du Togo un hub commercial plus dynamique en Afrique de l’Ouest, en garantissant un climat des affaires propice aux investissements et à la croissance économique.