Le 12 février 2025, Amou Oblo, centre stratégique de la circonscription, a accueilli une ultime rencontre électorale, marquant la clôture d’une campagne menée tambour battant dans les trois communes d’Amou : Amlamé (Amou 1), Amou Oblo (Amou 2) et Hiheatro (Amou 3).

L’ambiance était électrique lors de cette dernière grande mobilisation. Grands électeurs, cadres du parti, élus locaux, militants et sympathisants ont répondu présents pour réaffirmer leur engagement en faveur d’UNIR et de ses candidats. Dans son discours, le maire adjoint de la commune Amou 2, Tchalla, a insisté sur la portée historique de cette élection et son impact sur la gouvernance locale.

« Pour la première fois dans l’histoire politique du Togo, nous allons élire des sénateurs, des représentants des collectivités locales qui siégeront au sein de la chambre haute du Parlement. Cette élection est un tournant majeur car elle renforce le rôle des élus locaux et régionaux dans la gestion du pays. Désormais, nos préoccupations locales auront un écho plus fort au niveau national, et nous devons faire en sorte que ce Sénat soit le reflet des aspirations des Togolais des territoires. », a-t-il souligné.

Il a également souligné que cette avancée institutionnelle est le fruit des réformes engagées par le Président Faure Essozimna Gnassingbé pour renforcer la gouvernance locale et asseoir une démocratie plus participative.

L’un des moments clés de la rencontre a été la présentation officielle des candidats UNIR pour la préfecture d’Amou, à savoir Komlan MALLY et Idoh, par le directeur de campagne Mawuena. Ce dernier a rappelé que le choix de ces personnalités n’était pas anodin, mais basé sur leur connaissance des réalités locales et leur capacité à porter haut la voix des collectivités d’Amou au sein du futur Sénat.

Dans son intervention, le militant Komlan MALLY, cadre et candidat du Grand parti UNIR, a appelé les grands électeurs à une prise de conscience de leur rôle dans la structuration du futur Sénat.

« Vous êtes appelés à écrire l’histoire en élisant les premiers sénateurs de notre pays. Ce choix est crucial : il ne s’agit pas seulement d’élire des individus, mais de poser les bases d’un Sénat fort, capable d’œuvrer pour une gouvernance plus efficace, mieux ancrée dans nos réalités locales. Avec le Sénat, nous aurons un cadre institutionnel supplémentaire pour défendre les intérêts de nos municipalités et régions, en complémentarité avec l’Assemblée nationale. UNIR est le parti de la stabilité et du progrès, et il nous revient de nous assurer que cette nouvelle institution reflète notre engagement pour le développement du Togo. »

Prenant la parole à son tour, le militant Idoh, son colistier, a mis l’accent sur les défis concrets que les sénateurs auront à relever.

« Nos collectivités font face à de nombreux défis : infrastructures, éducation, santé, développement économique local. Le Sénat doit être un outil pour canaliser ces préoccupations et leur apporter des solutions adaptées. C’est avec cette vision que nous sollicitons votre confiance. Nous serons à votre écoute et nous travaillerons avec vous pour faire entendre vos voix. », a-t-il indiqué.

À l’issue des interventions, une ferveur militante s’est emparée de la foule, scandant des slogans en faveur du parti et de ses candidats.

« UNIR pour la paix et le développement ! UNIR, la victoire est certaine ! »

Les grands électeurs, conscients de l’importance de leur rôle dans cette élection historique, se sont engagés à voter massivement pour les candidats UNIR afin d’assurer une majorité solide au sein du Sénat.

Ainsi, après plusieurs semaines de mobilisation intensive sur le terrain, UNIR-Amou boucle une campagne électorale marquée par une forte adhésion des grands électeurs et une prise de conscience collective de l’enjeu historique du scrutin.

Ce 15 février 2025, la préfecture d’Amou sera au rendez-vous avec l’histoire, prête à jouer pleinement son rôle dans l’installation du premier Sénat de la République togolaise.

Jean-Marc EDRON