Il fait, à cet effet, des propositions au chef de l’Etat togolais, pour le développement du pays. Il a aussi présenté ses condoléances au chef de l’Etat et à toute la famille Gnassingbé, pour le décès de Lelen Gnassingbé, décédée le 23 janvier 2025, au Pavillon Militaire du CHU Sylvanus Olympio, à Lomé. En outre, M. HOMAWOO a appelé les candidats et autres électeurs à mener une campagne dans la paix et le vivre-ensemble pour le compte des élections sénatoriales du dimanche 15 février 2025. En intégralité, le message des Vœux d’Orientation Politique (VOP) du mouvement citoyen « Les Templiers »,…
Vœux d’Orientation Politique (VOP) du mouvement citoyen Les Templiers
Togo, prochain état membre de l’AES ? La position de son Maréchal, Jean Luc HOMAWOO, depuis les États-Unis de Donald TRUMP.
En ce début d’année 25, nous saisissons l’occasion de la dernière sortie du ministre des affaires étrangères du Togo, le ministre Robert Dussey, sur l’adhésion prochaine du Togo à l’AES. Il a jugé pour sa part que « ce n’est pas impossible ». « Demandez aux populations togolaises si le Togo veut entrer dans l’AES, vous allez voir leur réponse, je vous dirais qu’elles vous diront oui », a-t-il ajouté dans son entretien dont des extraits ont été rendus publics jeudi et dont l’intégralité a été diffusée jeudi le 16/01/2005 soir.
« Pour nous aujourd’hui, le président Assimi Goïta est une chance pour le Mali », a déclaré Robert Dussey lors de son entretien télévisé. « L’Afrique est utilisée seulement pour servir les grandes puissances et ce n’est pas normal », a-t-il souligné.
Nous commencerons à sacrifier à la bonne tradition de souhaiter à nos concitoyens nos meilleurs vœux de santé, paix et prospérité.
Dans son positionnement politique intérieur, le mouvement Les Templiers est plus que jamais dans l’opposition parce que pour nous, tout acteur politique qui n’exerce pas le pouvoir est dans l’opposition.
En cette qualité, nous pouvons affirmer que l’opposition est complètement battue et défaite par le pouvoir en place. Elle devrait saisir la nouvelle année 2025 pour tenir ses États généraux pour un nouveau départ.
Le populisme est un puissant courant politique émergent qui a le vent en poupe partout dans le monde, même dans la première puissance les États-Unis. Mais il n’empêche qu’il est éphémère et n’emportera que les immatures. Le pouvoir aux affaires au Togo a prouvé sa maturité en traversant sereinement le grand vent de l’est déjà retombé. Il est donc assez fort pour traverser celui de l’ouest qui commence à peine à souffler.
De plus, les togolais ne doivent pas oublier leur paternité de la CEDEAO par feu le père de la nation, le Général GNASSINGBÉ Eyadema : un père rejette- t- il son fils ?
Notre exhortation pour le Chef de l’État, son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, est de ne pas prendre parti dans les querelles AES/ CEDEAO en étant toujours constant comme il l’a toujours été, en maintenant sa position sage de prudence et de neutralité, fidèle à sa politique de diplomatie tempérée contre les va-t’en guerre, instruments des puissances étrangères, ce qui a été tant apprécié et l’a mis au-dessus de la mêlée. Ce n’est pas en vain que le doyen, le Président Alassane OUATTARA de la Côte d’ivoire, l’a nommé le jeune doyen, car comme l’a dit le dramaturge français Pierre Corneille, « aux âmes bien nées, la sagesse n’attend point le nombre des années ».
Mais jusque-là, nous apprécions la position du chef de l’Etat dans ces différentes crises et surtout sa diplomatie dynamique et gagnante pour apaiser les tensions et résoudre les crises sans effusion de sang dans différents pays. Il a toujours montré et démontré sa hauteur dans la crise entre la CEDEAO et l’AES.
Son urgente priorité doit être de mener des politiques publiques à l’intérieur qui permettent au bas peuple de se nourrir, de s’habiller, de se soigner, de s’instruire et de travailler dans la quiétude et la sécurité: non à la distraction et à l’aventure.
Voilà pourquoi le Chef de l’État doit poursuivre sa politique sage de proximité de l’administration à l’administré en même que des mesures d’accompagnement, notamment pour la digitalisation de l’administration en intégrant la révolution numérique 2.0, l’intelligence artificielle.
L’administration ne doit plus être un facteur de tracasseries et de complications mais de facilitation et simplification. Elle doit se rapprocher du peuple en n’oubliant pas qu’une majorité est analphabète.
Les tracasseries policières à l’intérieur du pays et entre pays sont des freins à l’économie par le ralentissement des activités et la corruption, le tout produit des surcoûts qui appauvrissent systématiquement et tirent tout le monde vers le bas.
Dans cette culture de la gouvernance bienveillante et vertueuse, la justice est une pièce maîtresse d’incitation ou de dissuasion des investisseurs. Il n’est pas avantageux pour le pays que la justice soit utilisée comme un instrument de répression. Au lieu d’être au service du droit, être au service des plus forts. Par exemple des dossiers fonciers qui traînent 20, 30 ans sans aboutir. Pour avoir une nationalité, c’est un parcours de combattant.
Les TICS permettent aujourd’hui beaucoup de services pointus : raccourcir les délais administratifs et rapprocher l’administration du citoyen par l’inclusion. L’intelligence artificielle est capable aujourd’hui d’avoir des robots interface dans les administrations qui intègrent la culture de chaque peuple du Togo dans l’effort de déconcentration et de décentralisation tout en maintenant l’unité. Elle permet que la diversité comme richesse et l’unité dans la diversité ne soient pas que des slogans.
Concernant la résorption du taux de chômage élevé surtout dans la jeunesse, la solution à l’emploi n’échappe plus à personne: seule la mécanisation des processus de production qui requiert une révision des programmes de formation peut apporter des solutions concrètes efficaces. Cela s’appelle tout simplement l’industrialisation. La bataille de la compétitivité est celle des pays qui forment le plus rapidement d’ingénieurs dans tous les domaines.
Nos États d’Afrique de l’ouest doivent amorcer des politiques agricoles et industrielles intégrées qui seules rendront possible un véritable décollage industriel de nos économies.
L’exportation de nos produits bruts ne devrait plus être à l’ordre du jour : un effort doit être fait pour leur transformation: il n’est pas normal que nous soyons producteurs d’hévéa et nous consommions des pneus usés qui sont causes de nombreux accidents.
La production vivrière (maïs, haricots, riz, manioc, etc.) doit être privilégiée sur les produits de rentes (coton, café, cacao).
Dans cette mentalité, les techniques de production doivent privilégier par l’utilisation de ressources locales : le Togo étant producteur de clinker, le pavage des voies qui est une technique à haute intensité de main d’œuvre doit être privilégié sur le goudron où on fait appel à des sociétés étrangères et des matériaux importés.
Il est louable qu’à son accession au pouvoir, son excellence Faure Essozimna GNASSINGBÉ ait réalisé un saut qualitatif pour ce qui est de la construction de certaines infrastructures publiques comme les routes.
Cependant, le mouvement « Les Templiers » constate que le Togo est loin derrière ses voisins immédiats pour ne parler que de ceux-là. Or notre pays n’est pas le dernier en matière de potentiel de richesses naturelles et de ressources humaines pour se développer. Pour preuve, après plus de 60 ans d’indépendance, l’écrasante majorité des routes et ruelles de notre capitale Lomé, vitrine de notre pays, est restée intacte. Cet immobilisme dépend de la mentalité de ceux qui sont aux affaires, ceux qui exécutent les projets au budget, qui est réfractaire au progrès. Elle doit changer. Ils doivent se soucier plus de l’intérêt supérieur du pays qu’à leurs intérêts personnels égoïstes. Ils s’enrichissent mais le pays s’appauvrit : « C’est une minorité qui s’accapare des richesses du pays », dixit le chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé. Le mouvement « les Templiers » le prie de bien vouloir sévir avec la dernière rigueur contre ceux qui sabotent sa volonté de faire du Togo un état phare, une économie émergente.
Le parti au pouvoir doit travailler pour l’ensemble des Togolais et non pour protéger les intérêts d’une minorité de privilégiés, ses cadres et militants.
Gouverner, c’est obtenir des résultats concrets pour le pays et pour chaque togolais qui doit voir sa situation personnelle et son cadre de vie, sur toute l’étendue du territoire, s’améliorer significativement chaque année. C’est ce qui va mettre le Togo à l’abri des putschs et du terrorisme endémique dans la sous- région. Ces maux ne sont que la manifestation de la récupération des frustrations et du désespoir de populations laissées pour compte.
L’année 2025 doit être une occasion où le mot d’ordre doit être tous au travail sérieux pour réaliser des exploits pour que le TOGO garantisse un avenir de prospérité à la postérité comme le dit notre hymne national.
Par ailleurs, le Togo organise pour la première fois dans son histoire politique, les élections sénatoriales prévues pour le dimanche 15 février prochain. J’exhorte tous les candidats et électeurs à mener une campagne paisible dans la tranquillité et quiétude. Le vivre ensemble et la cohésion sociale doivent prédominer lors de cette campagne électorale.
Je voudrais également saisi l’occasion pour présenter mes condoléances au chef de l’Etat, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé et à toute la famille Gnassingbé pour le décès de Lelen Gnassingbé, le 23 janvier 2025. Que son âme se repose en paix éternelle.
Que la paix règne au TOGO et que DIEU protège sa population et ses dirigeants de tout malheur durant l’année 2025 !
À Dieu soit la gloire pour les siècles des siècles, Amen!