Sous l'impulsion du chef de l'État Faure Gnassingbé, des réformes et des programmes transforment progressivement le paysage des droits de l'enfant.
Être enregistré à la naissance, c'est exister légalement. Le Togo a rendu cela possible pour tous en créant 1 139 centres d'état civil disséminés dans les cantons, les villages et les centres de santé. Cette proximité garantit que même les zones rurales ne sont pas laissées pour compte.
Depuis le 1er janvier 2022, l'enregistrement des naissances est entièrement gratuit. Une mesure historique adoptée en décembre 2021 qui a déjà transformé le quotidien de nombreuses familles. En parallèle, la révision en cours du code de nationalité togolais s'attaque à l'apatridie, pour qu'aucun enfant ne soit privé de son droit à une identité légale.
L'école togolaise devient un espace où les enfants apprennent dans un climat de sécurité et de respect. Une circulaire interdit désormais les punitions corporelles et les châtiments dégradants, tandis qu'un code de bonne conduite encadre le personnel éducatif.
En décembre 2022, une loi a renforcé la protection des apprenants contre les violences sexuelles, une avancée saluée. En parallèle, la politique d'alimentation scolaire, mise en place depuis 2020, fournit des repas équilibrés à des milliers d'élèves dans 1 013 écoles primaires, permettant ainsi d'améliorer leur santé et leur concentration.
Grâce au Programme élargi de vaccination (PEV), les vaccins essentiels sont offerts gratuitement, éradiquant les maladies évitables. Le programme Wezou, dédié à la protection des mères et des nouveau-nés, a renforcé cet engagement, tout comme la subvention de la césarienne, qui réduit les obstacles financiers liés aux accouchements compliqués.
Le combat contre le paludisme, première cause de mortalité infantile, est aussi en bonne voie. Entre 2017 et 2021, la mortalité liée au paludisme chez les enfants de moins de 5 ans a chuté de 4,08 % à 2,5 %. De plus, un plan d'action 2023-2026 pour le diagnostic et la prise en charge pédiatrique du VIH est en cours de mise en œuvre.
Dans le domaine du travail des enfants, le Togo mène une lutte acharnée pour éliminer les pires formes de ce fléau. Un arrêté a été adopté pour interdire les travaux dangereux aux enfants, prenant en compte de nouvelles formes d'exploitation.
En complément, le plan d'action national 2020-2024 vise à sensibiliser les communautés, à renforcer les contrôles et à accompagner les enfants concernés vers une réintégration sociale et scolaire. En 2023, les campagnes de sensibilisation menées par le ministère de l'Action sociale et le Comité national de lutte contre le travail des enfants ont touché plus de 53 000 personnes à travers tout le pays.
Pour les enfants en difficulté ou en conflit avec la loi, le Togo innove. La transformation de la brigade pour mineurs de Lomé en un Centre d'accès à la justice pour enfants offre une alternative bienveillante et adaptée.
Dans les 5 tribunaux de grande instance et dans les 9 tribunaux d'instance à compétence correctionnelle et civile, des juges spécialisés pour enfants ont été nommés. Cela renforce la capacité du système judiciaire à répondre aux besoins spécifiques des mineurs. Désormais, chaque enfant bénéficie d'une justice qui le protège et le guide, plutôt que de le punir.