L’annonce de leur libération a été rendue publique ce 05 décembre 2024 par les autorités ivoiriennes lors d’un Conseil des ministres.
Depuis plusieurs années, le président togolais s’est imposé comme un acteur clé dans la gestion des tensions régionales en Afrique de l’Ouest. Dans cette affaire, son rôle de médiateur a une fois de plus porté ses fruits. Selon des sources proches des discussions, Faure Gnassingbé aurait mené des négociations discrètes mais efficaces avec les autorités burkinabè pour obtenir la libération des deux militaires ivoiriens.
La remise des gendarmes s’est déroulée le 29 novembre dernier, marquant ainsi la fin de deux mois de détention. Cet épisode illustre la complexité des relations transfrontalières dans une région où les enjeux sécuritaires, notamment liés à l’exploitation illégale des ressources, exacerbent les tensions.
Cette libération met en lumière l’importance de la coopération régionale face aux défis sécuritaires croissants en Afrique de l’Ouest. L’arrestation des deux gendarmes, intervenue dans le cadre d’une poursuite transfrontalière d’orpailleurs clandestins, avait suscité des interrogations sur les mécanismes de collaboration entre les forces de défense et de sécurité des pays voisins.
Le rôle joué par Faure Gnassingbé dans cette affaire renforce l’idée d’une diplomatie proactive au service de la stabilité régionale. En tant que chef d’État d’un pays situé au cœur de l’Afrique de l’Ouest, le Togo est souvent appelé à jouer un rôle de pont entre les nations de la sous-région.