L'information a été rendue publique le 26 novembre 2024, en Conseil des ministres.
Élaboré dans un contexte mondial de ralentissement continu de l’économie et de durcissement des conditions financières, avec en toile de fond les impacts des crises internationales, le nouveau projet de budget demeure également soumis au contexte sécuritaire régional.
L'exeuctif accorde une légère priorité au volet social avec une part de 49,7% des dépenses budgétaires qui y sera dédiée, contre 48% précédemment. L’ambition de l’exécutif étant notamment de renforcer l’inclusion sociale et économique, accroître la satisfaction des besoins des populations et le soutien aux couches vulnérables de la société. Par ailleurs, l’accent demeurera sur la réponse au défi sécuritaire pour défendre le territoire national et protéger les populations.
Également, les réformes en matière de gestion des finances publiques, qui ont marqué les exercices précédents, seront maintenues en 2025. Ces initiatives annoncées visent à garantir une meilleure maîtrise du déficit budgétaire qui devrait atteindre 3 % du PIB en 2025, contre 6,7 % en 2023 et une prévision de 5,9 % en 2024.
Ce projet de loi sera soumis au vote de l’Assemblée nationale à l’occasion de sa session budgétaire.
A l’issue de l’adoption du projet, le chef de l’État a instruit le gouvernement de continuer de privilégier l’efficacité de la dépense publique ainsi que l’amélioration de la qualité des services aux citoyens.
" La croissance économique réelle a atteint un taux de 5,6 % en 2023 et devrait s’élever à 5,3 % en 2024–25, puis environ 5,5 % par an par la suite ", selon les projections des services du Fonds Monétaire International (FMI).
Le budget social pour l'année 2025 répond aux exigeances du FMI à la suite de la première revue de la mise en œuvre du programme économique au titre de la facilité élargie de crédit (FEC).
Le Togo qui attend un décaissement d'environ 58,7 millions de dollars doit répondre lors de ses réformes économiques à consacrer une bonne partie des recettes budgetaire au volet social
"Les autorités ont également atteint l'objectif de fin juin en matière de dépenses sociales et de lutte contre la pauvreté. Elles ont également progressé dans la mise en place d’un système d’identification biométrique pour tous les citoyens et d'un Registre Social et des Personnes et des Ménages. Ces outils permettront de mieux cibler les moyens d'aider les plus vulnérables et donc plus efficaces et moins onéreux", note la mission du FMI.