Le député sénégalais Guy Marius Sagna, qui était présent dans le cadre de ses fonctions au Parlement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a été pris pour cible dès qu'il a pris la parole.
Le député décrit une scène de chaos où la violence atteint des niveaux choquants, ce qui a créé un tôlée général à Lomé et à Dakar. C’est un acte condamnable et regrettable, mais qui nécessite un questionnement au-delà des émotions.
Face à cette situation, le Ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères du Sénégal a exprimé dans un communiqué dimanche sa « consternation » face à cet incident. Il a condamné l'agression et a appelé à une enquête immédiate. La ministre a également demandé à son homologue togolais de garantir l'intégrité physique de M. Sagna et a salué l'engagement des autorités togolaises à assurer sa sécurité. « Guy Marius Sagna a reçu les premiers soins, « des soins de qualités » et il est sous surveillance », a rassuré Mme Brigitte Adjamagbo Johnson, la coordinatrice de la DMP.
A la suite de cet évènement malheureux, le gouvernement togolais a réagi par l’intermédiaire de la Ministre de la communication des médias et de la culture, Porte-parole du Gouvernement, Yawa Kouigan sur la Radio France Internationale (RFI).
« Le Togo est un pays de paix et de quiétude mais les circonstances déplorables dont nous parlons ne doivent pas nous amener à apporter des accusations gratuites, mais encore une fois à donner à la justice togolaise tous les moyens de diligenter une enquête en bonne et due forme.
Je pense de plus moins qu’on devrait pointer un doigt accusateur sur le Togo et ses autorités que la liberté de réunion, et d'expression ne sont pas en question/ je voudrais dire que la violence n'a pas sa place dans la vie politique et toute autre. Je voudrais souhaiter un prompt rétablissement aux blessés et former vraiment ardemment le vœu que notre pays le Togo continue de jouer sur la paix, la quiétude soit pour les togolais que toute personne qui frôle le sol togolais », a déclaré Yawa Kouigan.
Les autorités togolaises se doivent d’ouvrir une enquête à ces événements condamnables, pour situer l’opinion des responsabilités de tous et leur faire subir la rigueur de la loi.
Concernant les agresseurs, Mme Brigitte Adjamagbo Johnson souligne que plusieurs éléments, ont été identifiés, « au moins une dizaine d’éléments ».