Ce quartier situé dans la zone Sud- Est de la capitale (Lomé) est une banlieue commerciale entre l’aéroport international Gnassingbé Eyadema et le Port automne de Lomé vient à peine deux mois d’avoir à sa tête Togbui Neuville Kodjo Adjikou LANKLIVI 1er, un jeune dynamique, intellectuel avec une vision de transformer socialement et économiquement les conditions de vie des paisibles citoyens de la communauté.
Comme l’esprit malin gravite autour du bien, l’arrêté de reconnaissance de Togbui Neuville Kodjo Adjikou LANKLIVI 1er comme chef autochtone du quartier d’Adakpamé Kpota-Colas, par le ministère de l’administration territoriale fait grincer les dents des jaloux parmi lesquels se trouverait le Vénéré Chef Togbui Mawuko Adela Aklassou IV, Chef du canton de Bè.
En effet, raconte, un octogénaire dans le quartier, « tout commence par la famille AGBATI, dont le grand père allogène a acquis un demi lot, auprès de la famille LANKLIVI pour s’y installer. Alors, que personne ne sait quelle alchimie, Komlan AGBATI, chef quartier Adakpamé Colas a reçu une reconnaissance officielle de l’administration et reconnu comme le 1er chef du quartier. Nous avons compris après nos investigations, qu’il a été soutenu dans cette manœuvre indélicate par Feu chef canton Togbui Adéla Aklassou III, le père de l’actuel chef canton de Bè, Chef Togbui Mawuko Adela Aklassou IV. Pour éviter tout problème qui finit par se déboucher sur la politique et plongera le développement de la communauté, la famille Adjikou, propriétaire foncier de la localité a fait profil bas, en attendant, un jour le décès du chef Komlan AGBATI, pour rentrer en possession de ses droits de chefferie traditionnelle. Et c’est ce qui fut fait au lendemain du décès du feu Komlan AGBATI après 20 ans de règne. La famille Adjikou réunit a choisi Togbui Neuville Kodjo Adjikou LANKLIVI 1er comme chef du quartier d’Adakpamé Kpota-Colas. Que certaine personne refuse de l’accepter alors qu’elle a signé et donné son accord pour sa reconaissance comme chef traditionnelle, ne saurait remettre en cause sa légitimité. En tout cas, il n’y aura pas deux quartiers Adakpamé Kpota-Colas. Il revient au camp usurpateur de notre chefferie de faire profil bas au lieu de compter sur un chef canton qui promet ciel et terre », a-t-il expliqué à notre reporter.
Togbui Dagban Ayivon, chef du quartier d’Adakpamé mène chaque fois ce combat contre les chefs traditionnels allogènes qu’il juge ne pas se soucier du développement des communautés autochtones. Il a toujours invité le gouvernement à prendre sa responsabilité pour éviter que ces bombes à retardement ne s’explosent dans plusieurs communautés un jour.
« J’ai appris l’information par la presse. C’est une bassesse, si effectivement l’idée est réelle. Togbui Neuville Kodjo Adjikou LANKLIVI 1er est le chef autochtone du quartier d’Adakpamé Kpota-Colas, selon l’histoire de cette communauté puisque nous sommes de la même communauté. Beaucoup de quartiers de Bè connaissent le même problème car dirigés pas des chefs allogènes. Certains se sont réfugiés derrière la politique pour leur sécurité mais tôt ou tard, les préjudices seront rétablis. Il revient au gouvernement avant de délivrer les reconnaissances de la chefferie traditionnelle de bien faire les recoupements », a-t-il fait savoir.
Pour le moment, c’est un véritable conflit en gestation du moment où deux drapeaux flottent dans le même quartier. « Je ne comprends pas pourquoi, à chaque fois que je monte le drapeau, à quelques mètres, un autre drapeau est monté. Et quand j’ai cherché à comprendre auprès du ministère de l’administration, c’est avec étonnement que j’apprends, que le chef canton de Bè ambitionne partager le quartier Adakpamé colas en deux. Je ne veux pas d’affrontement, du moment où, étant un homme pacifique, et ayant le soutien de ma communauté, le conseil coutumier et moi-même, privilégions la voie de la paix et du vivre ensemble. Le Togo est un pays de paix et personne ne viendra orchestrer des troubles », a indiqué Togbui Neuville Kodjo Adjikou LANKLIVI 1er chef du quartier d’Adakpamé Kpota-Colas, joint au téléphone.
La balle revient dans le camp du ministre en charge de la Décentralisation, des Collectivités locales et de la chefferie coutumière et le Maire de la commune du Golfe 1 de trouver une solution pacifique à ce conflit d’intérêt inavoué qui risque de saper la paix et la cohésion sociale au Togo.
Nous y reviendons!!!