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ONU: L'Afrique invitée du 22 au 23 septembre 2024 au Sommet de l’avenir à New York

septembre 18, 2024 0 388

Alors que les Etats membres des Nations Unies doivent aboutir en septembre à un Pacte pour l’avenir du multilatéralisme, ambitieux et transformateur, l’avant-projet de ce document a été présenté fin janvier. Celui-ci s’articule autour des principaux enjeux contemporains liés au développement, à la paix et la sécurité, ainsi qu’aux droits humains. 

Le 22 et 23 septembre 2024 se tiendra le Sommet de l’avenir (Summit of the Future), rassemblant les Chefs d’Etats et de gouvernements des Etats membres des Nations Unies, afin d’aboutir à un nouveau consensus international pour l’amélioration du présent et la préservation de l’avenir. Ce sommet sera essentiel pour démontrer que la coopération internationale demeure cruciale pour faire face aux défis actuels et à venir.  

La tenue de ce sommet découle du rapport « Notre programme commun »publié par le Secrétaire général des Nations Unies en septembre 2021 à l’occasion du 75e anniversaire des Nations Unies. Celui-ci met en avant l’importance d’accélérer l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD), appelant ainsi à l’organisation d’un Sommet de l’avenir en 2024. 

La Résolution 76/307 adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 8 septembre 2022, a par la suite défini les modalités du Sommet, et notamment la rédaction d’un document final2

Le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies a désigné l’Allemagne et la Namibie comme coordinateurs de la rédaction d’un document final intitulé « Un pacte pour l’avenir » (A Pact for the Future), qui s’appuiera sur des consultations inter-gouvernementales, ainsi que des contributions de diverses parties prenantes, notamment de la société civile.  

Le 26 janvier 2024, les coordinateurs ont proposé un avant-projet (zero draft), qui présente la structure et les grandes orientations, ainsi qu’une centaine d’engagements qui pourraient être pris par les chefs d’Etats et de gouvernements dans le document final. Ce document est donc amené à être amendé et renforcé d’ici le 22 septembre 2023. 

L’avant-projet s’articule autour de plusieurs éléments clés, et notamment la réaffirmation que les trois piliers des Nations Unies (le développement, la paix et la sécurité, et les droits humains) sont étroitement liés. L’éradication de la pauvreté sous toutes ses formes et dimensions est considérée comme le plus grand défi mondial, et une condition indispensable au développement durable. 

Développement durable et financement :  

  • Les chefs d’Etats et de gouvernements réaffirment leur engagement en faveur de l’Agenda 2030, l’urgence à agir et le besoin essentiel de financement des ODD. 
  • La crise environnementale est inscrite comme la menace la plus sérieuse et immédiate pour la pérennité de notre planète et le bien-être de ses habitants, présents et futurs. Ses effets sur les pays en développement sont démesurés. 
  • Les parties reconnaissent le besoin d’agir rapidement et efficacement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, conformément à la trajectoire à 1,5°C de l’Accord de Paris. 

Paix et sécurité : 

  • Le risque d’escalade nucléaire est au plus haut depuis la fin de la Guerre froide et le monde fait face à des nouvelles menaces sécuritaires. Le document réaffirme l’interdépendance de la paix et de la sécurité mondiale avec le développement durable et les droits humains, et donc le besoin d’accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et des ODD. 

Transformation de la gouvernance mondiale : 

  • La réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies reste une priorité du Sommet de l’avenir ; 
  • L’Assemblée générale des Nations Unies est affirmée comme étant l’organe central des Nations Unies, et donc comme l’organe délibérant et représentatif majeur. 
  • Le renforcement de la position du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) en tant qu’organisme principal pour la coordination et le dialogue politique relatif au développement économique et social, et donc à l’atteinte des ODD. 
  • Le besoin de réformer l’architecture économique mondiale est urgent, afin de mieux répondre aux défis contemporains et mieux refléter la réalité du monde actuel, et notamment pouvoir accélérer l’investissement en faveur des ODD. 

Les Etats s’engagent également à renforcer la coopération internationale pour la science et les technologies, notamment pour en accélérer l’usage en faveur de l’Agenda 2030.  

Last modified on mercredi, 18 septembre 2024 12:08

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