Elles rendent dynamiques les échanges et les investissements, améliorent les revenus des producteurs de biens et de services, consolident la compétitivité du Togo sur la scène internationale…
Grâce à son positionnement géographique privilégié, le Togo est un carrefour commercial et un des grands acteurs de l'Afrique de l'Ouest. La modernisation de son réseau routier est donc essentielle pour soutenir le développement économique du pays et son intégration régionale.
Plusieurs projets de construction et de réhabilitation de routes ont été lancés pour améliorer la connectivité à travers le pays. Ils sont inscrits dans la FDR 2020-2025, véritable boussole de l'action gouvernementale depuis quelques années maintenant.
Les initiatives mises en œuvre facilitent l'accès aux grandes plateformes logistiques, comme le port autonome de Lomé (PAL), la plateforme industrielle d'Adétikopé (PIA).
Les actions entreprises réduisent les délais de transport des marchandises vers les pays voisins, notamment le Burkina Faso, le Niger et le Mali, qui dépendent des infrastructures togolaises pour leurs échanges commerciaux.
Sur la période 2020-2023, les autorités du pays ont fait construire et réhabilité 828 kilomètres de routes nationales. Elles ont également construit et réhabilité 4 200 kilomètres de pistes rurales dans plusieurs régions administratives.
Le Togo a aussi donné de la vigueur à son statut de hub logistique. Des évolutions notables sont constatables dans les secteurs portuaire et aéroportuaire, avec le port de Lomé et l'aéroport international Gnassingbé Eyadema qui tournent à plein régime.
En ce qui concerne la plateforme aéroportuaire, elle a enregistré un trafic annuel de 1,35 million de passagers. Quant au port autonome de Lomé, il a fait passer son tonnage manutentionné de 25 à 30 millions de tonnes, indique le gouvernement.
20 000 km de routes entretenues depuis 2012
La Société autonome de financement de l'entretien routier (Safer) est très active dans le développement du réseau routier au Togo. Sa mission est d'assurer le financement de l'entretien du réseau routier national, mobilisant ainsi les ressources nécessaires. Depuis sa création en 2012, elle a entretenu 20 000 km de routes.
Pour l'année en cours, ce sont 54 milliards de francs CFA qui sont prévus dans le budget de l'État, exercice 2024, pour l'entretien du réseau routier. De 2006 à 2020, près de 1 000 milliards de francs CFA ont été consacrés aux infrastructures routières, preuve de l'engagement des autorités pour assurer un réseau routier de qualité et sécurisé.