Tous les projets énergétiques mis en œuvre intègrent maintenant la dimension de transition énergétique durable pour un développement harmonieux, en adéquation avec les ODD.
Le gouvernement, en partenariat avec des organisations internationales et des entreprises privées, investit suffisamment dans des projets solaires. Sont nés de ces initiatives les programmes tels que Cizo qui vise à électrifier les zones rurales grâce à l'énergie solaire, le fonds Tinga, sans oublier la construction de grandes centrales solaires comme celle de Blitta.
En mars 2023, le président de la République a lancé les travaux d'extension de ladite centrale visant à augmenter la capacité énergétique de la centrale de 50 à 70 MW pour garantir une autonomie à la ville de Blitta, alimentant en tout 222 000 foyers contre 158 333 avant la mise en marche des nouvelles réalisations. En 2022, la production annuelle de la centrale de Blitta s'est rapprochée des 83 000 MWh, contre une prévision de 82 000 MWh.
Ce sont des actions qui illustrent l'engagement du chef de l'État Faure Gnassingbé à réduire la dépendance aux énergies fossiles, à favoriser l'accès à une énergie propre et abordable pour tous, stimulant ainsi le développement économique et améliorant la qualité de vie des Togolais sur l'étendue du territoire national.
Les énergies renouvelables gagnent du terrain
Le grand objectif que se sont fixé les dirigeants est de parvenir à 50 % d'énergies renouvelables dans le mix énergétique togolais à l'horizon 2025. Et cela en faisant beaucoup confiance à l'énergie solaire et à l'hydroélectricité.
Selon le ministère en charge de l'Énergie, présentement, les énergies renouvelables représentent 36 % du mix énergétique, avec 23 % de ces énergies qui proviennent du solaire. Il ne lui échappe pas que pour atteindre l'objectif susmentionné, « la gestion de l'intermittence et de la stabilité du réseau électrique est cruciale, d'où l’intérêt pour les BESS ».
Le ministère cité mise désormais sur le potentiel des systèmes de stockage d'énergie par batterie (BESS) à intégrer dans le réseau énergétique national. Les obstacles techniques, financiers et réglementaires à leur implémentation ont déjà été identifiés, avec des solutions concrètes pour arriver à installer ces systèmes de batteries sur les réseaux électriques.
C'est la mission du gouvernement avant la fin de cette année. Par exemple, dans la région des Savanes, on note que le taux d'électrification est passé de 22 à 33 % entre 2022 et 2023.
Dans la région de la Kara, la couverture en électricité est passée à 44 % contre 35 % précédemment. Et dans la région des Plateaux, le taux d'électricité a quitté 29 % pour arriver à 39 %, soit une progression de 10 bons points.
D'ici la fin de l'année, les dirigeants s'attendent à ce que le taux d'accès à l'énergie électrique atteigne 70 % sur le plan national, ce qui serait un autre pas en avant dans la quête de l'électrification universelle à l'horizon 2030. L'année 2023 a été terminée avec un taux de 66 % d'accès à l'électricité. En 2022, il était de 63 %.