Les politiques menées au sommet de l'État sont toutes aussi efficaces que les réformes ambitieuses successives qui permettent d'accroître la représentativité des femmes dans la société et de renforcer leur rôle dans le développement économique et social du pays.
Le pays peut se targuer d'avoir fait du chemin sur la route de la protection sociale. À travers des programmes multiples, dont Wezou, les femmes se sentent mieux accompagnées, bien soutenues et suffisamment intégrées.
Le programme national d'accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né, destiné à réduire les morbidités et les mortalités maternelles et néonatales, revendiquait, sur la période d'août 2021 à décembre 2022, avoir injecté plus de 2 milliards de francs CFA dans sa mise en œuvre.
Les autorités ont indiqué que cette enveloppe avait couvert la prise en charge de près de 290 000 femmes sur cette période de près d'une année et demie. Ces femmes enceintes ont eu droit à des prestations effectuées et qui sont estimées à plus de 1,3 million.
Il s'agit de 281 796 consultations prénatales et de 148 275 accouchements réalisés. Les chiffres témoignent de l'adhésion des populations au programme salvateur ayant devancé le lancement de l'assurance maladie universelle.
D'autres programmes à retombées positives
Pour être en harmonie avec le 5e Objectif de développement durable qui vise l'égalité entre les sexes et l'ODD 11 qui planche sur la réduction des inégalités entre les sexes, le pays met en œuvre des programmes de renforcement de l'autonomisation économique des femmes.
Le Projet d'autonomisation des femmes et du dividende démographique en Afrique subsaharienne plus (SWEDD+) en fait partie. D'un coût total de 37,5 milliards de francs CFA, il a pour objectif d'améliorer l'accès des filles et des femmes à l'apprentissage, aux opportunités économiques et à l'utilisation des services de santé, à renforcer les capacités institutionnelles du Togo en matière d'égalité des sexes.
Sont également inclus le projet de Filets sociaux et services de base (FSB) financé à 39,3 milliards de francs pour lutter contre la pauvreté et la vulnérabilité des ménages pauvres ; le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) qui a déjà dépassé la barre de 110 milliards de francs de crédits pour près de 1,9 millions de bénéficiaires.
Le projet de FSB, quant à lui, a permis à 125 000 ménages de bénéficier de transferts monétaires et de renforcer leur résilience sur la période de mise en œuvre.
Aujourd'hui, « les femmes togolaises ont pris conscience de leur valeur et de leur capacité à contribuer significativement au développement de leur pays. Dans cette perspective, le gouvernement ne ménage aucun effort pour les placer au cœur des politiques et des actions prioritaires », reconnaît la ministre Sandra Johnson, une des nombreuses femmes promues.
Fort de la consistance des projets exécutés par le gouvernement, African Governance Awards a décerné en février 2024 le prix du meilleur ministère de la Promotion de la femme et de l'Alphabétisation au Togo pour le compte de l'année 2023.
Autre distinction, celle du Mouvement mondial HeForShe de l'Onu Femmes attribuée au chef de l'État Faure Gnassingbé, en reconnaissance de son engagement pour la promotion de la femme et de l'équité et de l'égalité de genre.