Fruit de négociations entre plus de 190 pays, ce document vise à combler un déficit de financement de 4 000 milliards de dollars pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD). Il propose des mesures concrètes pour faire face à la crise de la dette, relancer les investissements mondiaux et réformer l’architecture financière internationale.
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a souligné : « Le document de l’Engagement de Séville est une promesse mondiale pour repenser la manière dont le monde accompagne les pays dans leur parcours de développement. » Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a appelé à un renforcement des engagements en matière de justice fiscale, de viabilité de la dette et de coopération internationale.
La conférence s’inscrit dans la continuité du Pacte pour l’avenir adopté en 2024. Elle donne naissance à la Plateforme d’action de Séville, qui réunit plus de 130 initiatives concrètes prêtes à être mises en œuvre. Ces initiatives visent trois priorités : mobiliser des investissements massifs, résoudre les crises de la dette et réformer la gouvernance financière mondiale.
Organisée par le gouvernement espagnol, la FFD4 réunit plus de 15 000 participants, dont près de 60 chefs d’État et de gouvernement, ainsi que des représentants de grandes institutions internationales (Banque mondiale, FMI, OMC), du secteur privé et de la société civile.
En parallèle, le Forum international des entreprises, qui se déroule du 30 juin au 3 juillet, rassemble les leaders du monde économique pour stimuler les investissements privés en faveur du développement durable.
Pour Li Junhua, Secrétaire général adjoint des Nations Unies : « Séville n’est pas une fin en soi. C’est le point de départ d’une nouvelle ère de mise en œuvre, de responsabilité et de solidarité. »
Alors que le monde fait face à des crises multiples et que les progrès vers les ODD ralentissent, FFD4 se veut un moment de bascule pour replacer les besoins des populations au cœur des priorités mondiales.