La Côte d’Ivoire viendra en quatrième position (5,8%) suivie de la Guinée-Bissau (5,1%), du Togo (5%) et du Mali (4,8%). Le Burkina Faso enregistrera la croissance la plus faible de l’UEMOA, estimée à 4,3%.
Cette information intervient à un moment où l’activité économique dans la zone est dynamique. Selon Adama Coulibaly, président du Conseil des ministres statutaire de l’UEMOA, la croissance économique est estimée à 6,3% en 2025, portée par la bonne performance des secteurs agricole, extractif et manufacturier.
L’inflation devrait baisser à 2,7%, grâce à la baisse des prix mondiaux des produits alimentaires et pétroliers importés, ainsi qu’aux bons résultats de la campagne agricole 2024/2025. Toutefois, selon la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), elle devrait atteindre en moyenne 2,2% en 2025 contre 2,6% à fin décembre 2024, ce qui confirme une stabilité économique. Elle souligne que les fondamentaux sont rassurants, avec un déficit courant presque nul et une position extérieure renforcée.
Selon le Fonds monétaire international (FMI), bien que la croissance économique de l’UEMOA soit solide, les écarts de revenu par habitant entre les Etats membres continuent de se creuser, en raison de différences importantes de croissance.
La prospérité des pays de l’UEMOA dépendra des avancées en termes de cohésion politique, d'intégration économique et de renforcement des institutions et infrastructures. La création d’un fonds de stabilisation pourrait aider les pays touchés par des crises, mais il faudra éviter les risques financiers liés à l’endettement.
Les perspectives de la Banque mondiale sont en deçà de celles des pays membres de l’UEMOA, qui prévoient une croissance de 6,3% en 2025, portée par la bonne performance des secteurs agricole, extractif et manufacturier.
La croissance au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) devrait passer à 6,1% en 2025 contre 6,6% initialement prévu. C’est ce qu’indique le Global Economic Prospects de la Banque mondiale, publié début juin.