Tout en reconnaissant le droit souverain de toutes les nations à protéger leurs frontières et à assurer la sécurité de leurs citoyens, la Commission de l’Union africaine appelle respectueusement les États-Unis à exercer ce droit d’une manière équilibrée, fondée sur des preuves et reflétant le partenariat de longue date entre les États-Unis et l’Afrique.
La Commission demeure préoccupée par l'impact négatif potentiel de telles mesures sur les relations interpersonnelles, les échanges éducatifs, les échanges commerciaux et, plus largement, les relations diplomatiques soigneusement entretenues depuis des décennies. L'Afrique et les États-Unis partagent des intérêts communs dans la promotion de la paix, de la prospérité et de la coopération mondiale.
La Commission de l'Union africaine appelle respectueusement l'administration américaine à envisager une approche plus consultative et à engager un dialogue constructif avec les pays concernés. Elle appelle à une communication transparente et, si nécessaire, à des efforts de collaboration pour résoudre les problèmes sous-jacents qui ont pu motiver cette décision.
La Commission est prête à soutenir les efforts visant à promouvoir la compréhension, à résoudre les problèmes et à renforcer la coopération entre l’Afrique et les États-Unis.
En rappel, le président américain a signé, le 4 juin 2025, une proclamation interdisant l’entrée aux États-Unis aux ressortissants de douze pays, citant des préoccupations de sécurité nationale
Les pays concernés par l’interdiction totale sont :
📍 Afghanistan,
📍 Birmanie (Burma),
📍Tchad,
📍 République du Congo,
📍 Guinée équatoriale,
📍 Érythrée,
📍 Haïti,
📍 Iran,
📍 Libye,
📍 Somalie,
📍 Soudan
📍 et Yémen
De plus, des restrictions supplémentaires sont imposées à l’entrée pour les ressortissants de sept autres pays :
❌ Burundi,
❌ Cuba,
❌ Laos,
❌ Sierra Leone,
❌ Togo,
❌ Turkménistan
❌ et Venezuela.
Ces mesures entreront en vigueur le 9 juin 2025