Côte d'ivoire: l’Africa CEO forum, le rendez-vous du secteur privé sur le continent
Trois autres chefs d'État sont, eux, là, pour afficher un soutien à leur candidat au poste de président de la Banque africaine de développement (BAD) : le Sud-Africain Cyril Ramaphosa, le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye. Le scrutin aura lieu fin mai. Le Ghanéen John Dramani Mahama vient, lui, en voisin, chercher des investisseurs pour aider son économie à redécoller, quand le Rwandais Paul Kagame cultive ses soutiens pour ne pas laisser le conflit qui oppose son pays à la RDC l’isoler.
A l'ouverture officielle, es Présidents rwandais Paul Kagame, sud-africain Cyril Ramaphosa, mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et le Vice-Président ivoirien, Tiémoko Meyliet Koné ont, lors d'un panel présidentiel, insisté sur la nécessité de bâtir un partenariat renforcé entre les États et le secteur privé.
Le Président d'Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, a indiqué qu'il est nécessaire que "les gouvernements et le secteur privé travaillent ensemble": "Les projets d'infrastructures sont importants pour le secteur public et privé. Ils sont créateurs d'emploi et de richesse. Nous pouvons faire en sorte que les deux secteurs marchent ensemble".
Pour plus d'efficacité du secteur privé, Cyril Ramaphosa a plaidé en faveur de l'intégration africaine et de la paix sur le continent, facteur d'investissements massifs. Il a aussi demandé à adresser la question de visas entre pays africains, constituant une forme de barrières.
Paul Kagame a, quant à lui, insisté sur la poursuite des réformes.
"Le continent est en train de faire du progrès. Mais on peut faire plus. L'Afrique a du potentiel, des ressources naturelles. Nous avons tout pour réussir : la connaissance, la vision. Nous n'avons besoin que de nous organiser et de privilégier ce que nous pouvons faire par nous-mêmes", a fait savoir Paul Kagame.
Pour sa part, Mohamed Cheikh El-Ghazouani, en tissant un partenariat solide avec le secteur privé, l'Afrique s'engage sur une trajectoire de renouveau. Pour lui, le secteur privé peut prendre sa part dans les projets d'énergie tels que le projet national d'énergie de la Mauritanie qui fait appel à un investissement de 1,25 milliard de dollars.
Intervenant à ce panel au nom du Président Alassane Ouattara, Tiémoko Meyliet Koné a noté qu'il faut une bonne gouvernance dans un pays pour attirer les investissements du secteur privé.
"Le secteur privé et le secteur public en Afrique sont parfois en concurrence et très souvent, ils ne se parlent pas, ils ne se voient pas. Et les uns sont vus par les autres comme n'étant probablement pas les mieux adaptés pour conduite des politiques économiques. Et donc, les mettre dans un forum, en même temps, pour les pousser à discuter, est une des vertus de ce genre de sommet", a expliqué l'avocat mauritanien Jemal Taleb.
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