Au total, 1.200 personnes ont assisté à la cérémonie dont le président togolais, Faure Gnassingbé ainsi que plusieurs chefs d’Etats de la sous-région notamment, de la Mauritanie, de la Guinée Biseau, du Sénégal, du Liberia, de la Guinée et de la Côte d'Ivoire.
Conformément à l’article 44 de la Constitution, Roch Marc Christian Kaboré a juré, « devant le peuple burkinabè et sur mon honneur de préserver, de respecter, de faire respecter et de défendre la Constitution et les lois, de tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina Faso ».
Loin d’être une simple formalité, lui a ensuite rappélé Kasoum Kambou, le président du Conseil constitutionnel, «le serment que vous venez de prêter marque le début officiel de votre mandat en tant que chef d’Etat. C’est l’ultime étape avant l’exercice de vos fonctions de Président du Faso.»
Le président réélu avec 57,74%% des voix à l’élection présidentielle du 22 novembre 2020, a pour sa part promis de placer la réconciliation nationale au cœur de ses actions ; de renforcer la lutte contre la corruption et l'incivisme et d’accorder une attention particulière à la justice.
« Je resterai attentif aux préoccupations de l’ensemble de mes compatriotes surtout en ce qui concerne la réconciliation nationale, la paix et la sécurité, gages de toute action de développement (…). Tous les efforts seront entrepris pour permettre de vider les dossiers en instance et garantir une justice équitable pour tous dans notre pays», a déclaré Kaboré.
Le président burkinabè a, par ailleurs annoncé la tenue d'une large consultation, afin de définir les voies d’une réconciliation nationale véritable mais qui ne saurait faire l’économie des crimes de sang, économiques et politiques.