Cette réunion qui se tiendra dans un contexte où les pays africains ont lancé en Juillet dernier la première phase opérationnelle de la ZLECA a pour objectif de servir de cadre de présentation pour discussion et validation de la stratégie nationale de mise en œuvre de cet accord en Cote d’Ivoire.
Cette stratégie dont l’élaboration repose sur un processus à la fois participatif et inclusif qui a permis la collecte de données à la fois quantitatives et qualitatives a pour objet principal de définir un schéma d’application des mesures contenues dans l’Accord instituant la ZLECA et qui visent la libéralisation du marché national qui devra alors s’insérer harmonieusement dans un cadre d’intégration à l’échelle continentale.
Sa mise en œuvre effective contribuera à augmenter significativement les exportations vers les sous-régions autres que la CEDEAO. Le secteur industriel est appelé à tirer le plus de bénéfices de cette expansion du commerce qui peut aller jusqu'à 8,5%, faisant de l’Accord une opportunité d’industrialisation et de promotion d’outil de transformation structurelle de l’économie
En termes d’impacts attendus de la ZLECAf pour le pays, une mise en œuvre effective de l’Accord devrait aller dans le sens de la réalisation des objectifs stratégiques suivants : l’amélioration du niveau d’information des acteurs à propos de la ZLECAf, la rationalisation du dispositif institutionnel et règlementaire de promotion du commerce, le renforcement du cadre de référence des politiques de promotion de la compétitivité nationale, la réduction des coûts de transactions associés au commerce et facilitation des échanges, l’amélioration de l’environnement des affaires le développement de stratégies commerciales offensives, l’engagement résolu pour la mise à niveau des producteurs et des produits, la promotion de la participation des femmes et de l’informel au commerce transfrontalier.
Cet atelier de validation qui durera deux jours enregistrera la participation des membres du Comité National de la ZLECAf (CN-ZLECAf) en Côte d’Ivoire et des experts de la CEA.
Tahirou Gouro