Pour les autorités togolaises, cette « Présentation tendancieuse du contexte et du bilan des manifestations depuis le 19 août 207 », révèle le communiqué qui qualifie le document de 55 pages.
Selon ce dernier, le bilan de ces manifestations fait état de 7 morts par balle et de 7 morts pour diverses causes dont 2 militaires égorgés, alors que la LTDH évoque dans son rapport 22 morts, 941 blessés dont 202 par balle, 472 arrestations, 255 personnes libérées et 53 toujours en détention. Une raison qui pousse le gouvernement à parler d’accusations « fallacieuses » et « non fondées ».
« Le gouvernement a toujours démontré sa bonne foi et sa volonté de transparence en faisant régulièrement le point sur les manifestations organisées par les partis politiques, lesquelles sont encadrées depuis novembre 2017 par un observatoire mis en place par le gouvernement et associant les organisations de défense des droits de l’homme, la Commission nationale des droits de l’homme, les forces de sécurité et les organisateurs des manifestations », a poursuivi le communiqué du gouvernement.
En rejetant les accusations fallacieuses et non fondées de la LTDH, le gouvernement exhorte cette organisation et toutes celles qui défendent les droits de l’homme à œuvrer en toute impartialité et avec le sens élevé de responsabilité afin de contribuer au renforcement de l’Etat de droit.