A en croire l’agence de presse, bien que le Sénégal consacre 575,4 millions $ de ressources budgétaires aux infrastructures, soit moins de 4% de son produit intérieur brut, le Togo est la nation de l’espace d’intégration qui investit le plus dans ce secteur par rapport au pib.
La Côte d’Ivoire, de loin la première économie de l’Uemoa, a injecté seulement 64,5 millions $ dans les infrastructures en 2016, soit moins de 0,5% de son Pib. Tandis que les crédits alloués aux infrastructures dans les budgets nationaux, sont de 199,3 millions au Mali, 179,3 millions au Burkina Faso, 75,2 millions au Bénin, et 2,5 millions $ au Niger.
Essentiellement, le Togo a alloué 73,8%, soit 219 millions $ au secteur des transports, 13,5% (40 millions $), à celui de l’eau. Les énergies captent pour leur part, 19 millions $ (6,3%), alors que le secteur des technologies de l’information et de la communication se taille 4,3% du total, soit 13 millions $. Les ressources non allouées se sont établies à environ 6 millions $.
En Afrique, le Togo est parmi les pays qui ont le plus investi dans le domaine des infrastructures en pourcentage du Pib, en compagnie de la Zambie, du Zimbabwe, du Malawi, le Swaziland, tous de l’Afrique australe, et du Kenya en Afrique de l’Est.