Le traité a pour ambition d’intégrer les 54 pays africains dans une zone de libre-échanges commerciaux. Il vise aussi à regrouper à terme les différentes zones régionales commerciales, à savoir la SADC, la communauté de développement de l'Afrique australe, la CEDEAO, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest.
Coup dur, le Nigéria du président Muhammadu Buhari par un communiqué a annoncé depuis le 18 mars, son absence à la rencontre continentale.
Selon, certains observateurs, l’absence du président d’une des plus importantes économies du continent semble être révélatrice des points de friction qui persistent autour de l’accord. A en croire plusieurs analystes économiques, le retrait du Nigeria n’est pas bon signe.
Parmi les non-signataires, on trouve notamment l’Erythrée, le Burundi, la Namibie et la Sierra Léone. A peine 16% du commerce des pays africains s'effectue avec d'autres pays du continent loin derrière l’Asie (autour de 50 %) et l’Europe (près de 70 %).
Ajoutons que la création de la Zlec, concerne tous pays membres de l'UA avec un PIB cumulé de 2.500 milliards de dollars. Ce projet, un des étendards de l’agenda 2063 de l’UA. L’UA estime que l’élimination progressive des droits de douane entre membres de la Zlec permettra d’augmenter de 60% d’ici à 2022, le niveau de commerce intra-africain.