L’Algérie, qui partage une longue frontière avec le Niger, s’est exprimée concernant les capacités de sa propre armée en cas de déstabilisation de la situation. Niamey a connu l’arrivée au pouvoir des militaires il y a plus de deux semaines.
"Nous sommes toujours prêts à faire face à toute menace contre la sécurité et l’intégrité de notre pays, et ce quelles que soient sa nature et son importance", a déclaré Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’armée algérienne, relate TSA.
L’Algérie s’oppose à un usage de la force dans ce pays, option suggérée par la CEDEAO, soulignant que cela déstabiliserait le pays. "Nous rejetons totalement et catégoriquement toute intervention militaire au Niger", a déclaré le 5 août le Président du pays Abdelmadjid Tebboune lors d’un entretien télévisé.