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Journée mondiale du paludisme: 95 % des cas de paludisme sont dans la Région africaine

avril 25, 2023 0 972

Le paludisme est une maladie fébrile causée par le parasite Plasmodium ; il se transmet aux êtres humains par les piqûres de moustiques anophèles femelles infectées. Il s'agit d'une maladie évitable dont on peut guérir.

La journée mondiale de lutte contre le paludisme est organisée tous les ans le 25 avril. Instituée par les États Membres de l'OMS lors de l'Assemblée mondiale de la Santé 2007, cette journée est l'occasion de rappeler la nécessité d'un engagement politique et scientifique durable, associé à des moyens financiers, en faveur de la prévention de la lutte contre le paludisme.

Cette année, la campagne de la Journée mondiale du paludisme, célébrée par l’ensemble des acteurs de la lutte antipaludique, aura pour thème « Il est temps de parvenir à zéro cas de paludisme : investir, innover, mettre en œuvre ». Dans le cadre de cette campagne, l’OMS insistera sur le troisième aspect mettre en œuvre et sur l’importance cruciale d’atteindre les populations marginalisées grâce aux outils et aux stratégies dont on dispose actuellement.

Selon le dernier Rapport sur le paludisme dans le monde, publié en décembre 2022, le paludisme a emporté, d’après les estimations, 619 000 personnes en 2021, contre 625 000 en 2020. On comptait quelque 247 millions de nouveaux cas de paludisme en 2021 contre 245 millions en 2020.

La Région africaine de l’OMS continue de supporter la charge de morbidité la plus lourde soit, en 2021, d’après les estimations 95 % des cas de paludisme (234 millions) et 96 % des décès dus à cette maladie (593 000). Près de 80 % des décès imputables au paludisme dans la Région africaine concernaient des enfants de moins de cinq ans.

Le paludisme touche de manière disproportionnée les populations les plus marginalisées de la société, y compris les pauvres des zones rurales, les femmes enceintes, les enfants, les migrants, les réfugiés, les minorités religieuses et les autochtones. Les enfants des ménages les plus pauvres risquent cinq fois plus d’être infectés par le paludisme.

La prévalence du paludisme est également plus élevée chez les jeunes enfants dont la mère a un faible niveau d’éducation et qui vivent en zone rurale. Permettre à ces populations de bénéficier des services de prévention, de diagnostic et de traitement du paludisme est une stratégie cruciale pour atteindre les cibles mondiales de la lutte antipaludique et tenir la promesse de « zéro cas de paludisme ».

"Aujourd'hui, le paludisme tue un enfant chaque minute. Les financements ont plafonné, la résistance aux médicaments et aux insecticides progresse, et le changement climatique menace de conduire à l'apparition du paludisme dans des régions antérieurement épargnées. Plus que jamais, nous devons soutenir les pays qui s'efforcent de revitaliser et de poursuivre la lutte contre le paludisme. Pour ce faire, il faut un meilleur accès, plus équitable, à tous les services de santé, une augmentation considérable du financement des programmes de lutte contre le paludisme, un investissement dans les nouvelles approches et l'innovation et une meilleure utilisation des outils existants", indique le Fonds mondial. 

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Last modified on mardi, 25 avril 2023 15:55

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