L’information est rendue publique le 18 janvier 2023 en conseil des Ministres par la ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Myriam Dossou-d’Almeida. Cette initiative, participe à la création des conditions d’inclusion sociale en garantissant l’accès au minimum vital, indispensable à la cohésion et à la paix durable, devrait se poursuivre, selon les informations.

Au total 132.153 élèves de 906 écoles des zones les plus vulnérables dans le pays, ont bénéficié ont bénéficié de 13 157 804 repas de qualité nutritionnelle et en quantité suffisante. La répartition par région des 906 écoles se présente comme suit : 130 dans la Maritime, 219 dans les Plateaux, 124 dans la Centrale, 173 dans la Kara et 260 dans les Savanes (dont 53 dans le cadre du programme d’urgence de renforcement de la résilience dans la région des Savanes).

« Cette année particulièrement, la situation des familles déplacées, victimes des attaques terroristes dans la région des savanes, sera considérée et prise en compte. Dans cette dynamique, plus d’une trentaine d’écoles situées dans la préfecture du Kpendjal seront intégrées au programme », a indiqué le Conseil des ministres.

En 2021, le programme avait couvert 94 712 élèves. En comparaison à 2022, on note une progression de 39% de prise en charge. Selon les prévisions gouvernementales, pour le compte de l’année scolaire 2022-2023, les cantines scolaires seront opérationnelles dans 1.181 écoles par l’Agence nationale de développement à la base (ANADEB) et les autres acteurs. L’effectif prévisionnel de bénéficiaires est de 213 784 élèves, permettant d’atteindre 71% de la cible visée par le Gouvernement à l’horizon 2025 et qui est 300 000 élèves.

Le programme de cantines scolaires appuyé financièrement et techniquement par le groupe de la Banque mondiale, à hauteur d’environ 22 milliards FCFA, devrait couvrir 300 000 élèves à l’horizon 2025.