Après 50 ans, nous pouvons dire que, Inades-Formation a fait du chemin avec la participation active du public cible à la base, notamment le monde rural dont les producteurs. Nous avons commencé avec les cours par correspondance. Nous avons appris aux gens les techniques de production, comment  gérer. Nous avons accompagné les communautés dans la planification de leur développement. On a surtout accompagné la structuration des organisations paysannes et aujourd’hui, à l’actif d’Inades-Formation Togo, nous avons deux faitières nationales, la Fédération nationale des maraichers du Togo, un travail qui a permis aux maraichers d’être structurés et qui aujourd’hui est une grande  organisation autonome dont nous sommes fiers. Nous avons plus récemment accompagné à la formation de la Centrale des Producteurs de Céréales du Togo qui a été promue dans un esprit de construire un mouvement paysan qui soit capable de promouvoir les droits et les intérêts des agriculteurs togolais.

En termes d’accompagnement du développement local, nous avons travaillé au sein de plusieurs communautés au moment où notre pays n’était pas très avancé dans le cadre de la décentralisation. Nous nous sommes donnés pour mission de préparer les communautés à la base à accueillir la décentralisation à travers des formations et des diffusions d’informations et des documents de capitalisation sont là.

Aujourd’hui, Inades-Formation Togo travaille sur quatre thématiques dont les systèmes alimentaires basés sur l’agriculture familiale. Dans son cheminement d’accompagnement, Inades-Formation Togo a été très active dans la célébration de l’année internationale de l’agriculture familiale en 2014, et c’est ainsi que notre structure est l’une des organisations de la société civile qui a contribué à la mise en place d’un cadre national des acteurs de l’agriculture familiale au Togo qui est aujourd’hui une plateforme nationale qui porte la décennie des Nations-Unies pour l’agriculture familiale.

Un message au monde agricole!

De nos jours, les défis sont énormes. Nous sommes dans un contexte du changement climatique. Produire aujourd’hui n’est pas seulement produire pour nourrir, mais produire pour nourrir sainement et durablement. Tout en reconnaissant l’effort que nos braves agriculteurs font pour nourrir le monde, nous les invitons à opter pour des systèmes de production durable, des pratiques qui respectent l’environnement, qui protègent la santé humaine et animale. Nous les invitons également à adopter des alternatives telles que l’agro-écologie.

« Merci, un Grand Merci à eux, les paysans, qui nourrissent le monde et nous savons qu’avec l’agro-écologie, nous pouvons nourrir le monde quelque soit le nombre des humains sur la terre, nous pouvons satisfaire nos besoins tout en préservant les ressources pour les générations à venir ».

Jean-Marc