Les agents de santé, réunis au sein du Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT), seront de nouveau en grève à compter de mardi. C’est la décision qu’ils ont prise lundi au terme de leur assemblée générale.
Pour la nouvelle cessation de travail, ce ne sont plus seulement l’équipement des blocs opératoires, le renforcement de l’effectif du personnel de santé, le statut particulier de leur fonction ou encore l’intégration des neuf agents qui seraient arbitrairement licenciés au Centre médico-social de Bè Kpota que réclament les agents de santé. Ils mettent aussi en avant les demandes d’autres travailleurs.
« Notre assemblée générale de ce jour a été particulière parce qu’elle a enregistré la présence des enseignants et nous a permis de reprendre les principales revendications de notre centrale syndicale, la STT », indique Kokou Anoumou, membre du bureau national du Synphot.
Le SYNPHOT demande la libération des enseignants arrêtés et déposés en prison dans le cadre des manifestations liées à leur profession. Ils reprennent aussi à cœur les revendications des greffiers et des agents du ministère de la fonction publique.